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Citations sur Le pain perdu (72)

- Je ne prendrai jamais une arme en main.
- Tu préfèrerais te faire tuer ?
- Je crois que oui. Je préfère avoir eu un père martyr plutôt qu’un père assassin.
(page 116)
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Même si je l’avais appris, je n’aurais pas été capable, dans un tel lieu, de prononcer le nom de Dieu. Et j’enrageais même contre Lui. Comment pouvait-il rester indifférent à une telle ignominie ?
(page 62)
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Les bourreaux qui parlaient dans leur langue les blessaient avec chacune de leurs paroles, en les dirigeant comme si c’étaient des moutons , vers la petite synagogue, où se trouvaient déjà tous les Juifs du village.
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Le Danube bleu avait vite digéré le sang des morts et il avait pris la couleur jaune : celle de l’étoile sur la poitrine des fusillés. La précoce grisaille d’automne était un manteau qui enveloppait tout, sans qu’un visage, sinon russe, soit capable de sourire. Qui sait pourquoi maman attendait les Russes ?...
(page 87)
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L’impatience, l’anxiété nous minaient, le sort de nos proches nous angoissait. Ne rien savoir de personne et attendre jour après jour et semaine après semaine et mois après mois était intolérable…
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Ne plus entendre la langue allemande, sinon dans notre sommeil, telle était notre vraie cure.
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Rome ! Le nombril du monde ! Finie la danse. Liberté ! La ville éternelle, après la souriante Naples, semblait avoir toujours existé, depuis la nuit des temps, comme Jérusalem.
(page 143)
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À notre arrivée dans le village, bouleversées d’émotions, nous fûmes regardées par les habitants comme des ennemies, avec stupeur, incrédulité et terreur que nous nous vengions et les dénoncions.
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- Ça valait la peine d’être sauvées.
- Je n’en sais rien. Vivons, nous verrons en vivant. Nos vrais frères et sœurs sont ceux des camps. Les autres ne nous comprennent pas, ils pensent que notre faim, nos souffrances équivalent aux leurs. Ils ne veulent pas nous écouter : c’est pour ça que je parle au papier.
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La justice est un mot qui devrait disparaître des dictionnaires et il ne devrait pas être prononcé en vain, pas plus que Ton nom. Mais Tu en as tellement, de noms, et ma bouche aussi laisse échapper parfois « mon Dieu », mais dans un chuchotis, quand le Mal est trop insupportable et quand je suis indignée de ce qui est arrivé, arrive et arrivera.
(pages 163-164)
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