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Critique de Yvan_T
Après l'excellente mise en place du premier tome et la petite déception d'un deuxième volet qui souffrait d'une certaine retenue au niveau de l'intrigue, d'un changement de ton au niveau de l'ambiance et d'une certaine confusion au niveau des sauts temporels, cette fin de triptyque est à la hauteur de mes espérances.
Luc Brunschwig ("Vauriens", "L'esprit de Warren", "Le pouvoir des innocents", "Makabi", "Holmes" ...) démontre une nouvelle fois sa capacité à surprendre ses lecteurs en fin de récit. Des liens qui unissent Grocko, Glock et Djin aux véritables intentions du père Esternod, cet album est riche en révélations et soigne le développement psychologique des différents personnages. de plus, avec le calme qui est revenu dans la cité des Hauts Vents, l'auteur délaisse le ton «guérilla urbaine» du tome précédent et livre même une note d'espoir. Cette fin de saga est également plus fluide et propose l'humour et le sourire du clown comme alternative à la violence et comme remède aux nombreux maux dont souffre cette banlieue.
Et que dire du graphisme de Laurent Hirn, qui retrouve ici toute sa poésie. A ce titre, les pages 10 et 11 sont d'une force et d'une beauté incroyable. Proposant un dessin à l'aquarelle somptueux aux couleurs pâles et alternant lumières et ambiances sur un papier épais, l'auteur nous plonge dans l'univers explosif des banlieues et parsème ses planches de costumes colorés, de clowns, de magie, d'espoir et de poésie.
Brillant !
Luc Brunschwig ("Vauriens", "L'esprit de Warren", "Le pouvoir des innocents", "Makabi", "Holmes" ...) démontre une nouvelle fois sa capacité à surprendre ses lecteurs en fin de récit. Des liens qui unissent Grocko, Glock et Djin aux véritables intentions du père Esternod, cet album est riche en révélations et soigne le développement psychologique des différents personnages. de plus, avec le calme qui est revenu dans la cité des Hauts Vents, l'auteur délaisse le ton «guérilla urbaine» du tome précédent et livre même une note d'espoir. Cette fin de saga est également plus fluide et propose l'humour et le sourire du clown comme alternative à la violence et comme remède aux nombreux maux dont souffre cette banlieue.
Et que dire du graphisme de Laurent Hirn, qui retrouve ici toute sa poésie. A ce titre, les pages 10 et 11 sont d'une force et d'une beauté incroyable. Proposant un dessin à l'aquarelle somptueux aux couleurs pâles et alternant lumières et ambiances sur un papier épais, l'auteur nous plonge dans l'univers explosif des banlieues et parsème ses planches de costumes colorés, de clowns, de magie, d'espoir et de poésie.
Brillant !
