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Critique de arzak


Il faut qu'on le sache, 12 ans avant le film culte « The cube », du réalisateur Vincenzo Natali (1997), Serge Brussolo avait déjà tout écrit. le huis clos qui se déroule dans un univers carcéral high-tech envisagé comme instrument de torture, jusqu'à preuve du contraire, il est le premier à y avoir pensé. Ce roman est l'oeuvre d'un sadique, d'un écrivain mi-génie mi-fou qui aime se jouer de ses personnages comme de ses lecteurs. Une plongée en enfer ? Non, une ascension vers l'enfer, ce qui est encore plus troublant.

Il faut préciser une chose, j'ai lu « Enfer vertical », la réédition augmentée parue chez Vauvenarges et non « Enfer vertical en approche rapide », le roman originellement paru dans la collection anticipation. La seule chose qui différencie fondamentalement ces deux livres est le remaniement de certaines tournures de phrases et l'ajout d'un prologue et d'un épilogue. Mais il faut savoir que ces deux-là modifient considérablement l'oeuvre. Dans la version de 1985, le sadique Brussolo nous laissait dans l'inconnu. Dans celle de 2004, il nous en dit plus sur le sort du héros mais ajoute un mystère de plus. Les deux versions sont intéressantes mais résolument différentes ! le première est la plus démoniaque, la seconde un peu plus subtile. Entre les deux, mon coeur balance. Préférez néanmoins la lecture de la version de 2004, dans la mesure ou elle « contient » l'autre.

Dernière remarque : le thème de l'enfermement est un thème majeur dans l'oeuvre de Brussolo et il prendra encore cette forme high-tech dans les derniers chapitres du délirant « Sécurité absolue », dont la lecture est elle aussi chaudement recommandée.

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