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Critique de Takalirsa
J'ai relu ce roman à l'occasion d'un voyage en Égypte et je peux vous dire que la reconstitution historique de Brussolo est bluffante ! Tout au long de ma lecture, le texte a fait écho aux visites et explications des guides sur les croyances et la vie quotidienne des Égyptiens de l'Antiquité. Mythes liés aux divinités, vie après la mort (aux « champs d'Ialou »), rituels d'embaumement, traditions des peuples du désert (Nubiens, Bédouins) : toute cette fiction repose sur une solide documentation.
On retrouve par ailleurs tout ce qui fait le talent de l'auteur, à commencer par des personnages à la personnalité bien campée. Anathotep l'imposteur, se fait passer pour pharaon alors qu'il n'est « qu'un gouverneur de province tenaillé par une ambition démesurée ». le vieillard est aussi intelligent que fou (par exemple il veut de vrais serviteurs à la place des habituelles figurines « oushebtis » alors il fait tuer et momifier de jeunes gens pour lui servir « d'armée d'outre-tombe »…), ce qui le rend particulièrement dangereux. le nomarque a pour particularité d'être un « nez » extrêmement fin, don qu'il partage avec Dakomon l'ingénieur chargé d'élaborer le labyrinthe évolutif et mortel qui protégera l'entrée de son tombeau royal, et avec l'héroïne Anouna. Celle-ci vivra de terribles épreuves aux côtés de ces deux hommes mégalomanes et manipulateurs.
Car Brussolo sait jouer sur les peurs et même les phobies du lecteur, rendant certaines scènes saisissantes malgré des monologues intérieurs parfois répétitifs. Rester coincé dans un conduit étroit, avoir un scorpion rampant sur le corps, avoir le visage mutilé, être enterré vivant… Autant de situations pouvant donner des sueurs froides au lecteur ! Par ailleurs l'intrigue est pleine d'ingéniosité, de rebondissements et de « secrets d'État » qui font qu'on ne devine jamais où l'histoire va nous emmener.
Autant d'arguments qui font de cet auteur un que l'on prend plaisir à relire !
On retrouve par ailleurs tout ce qui fait le talent de l'auteur, à commencer par des personnages à la personnalité bien campée. Anathotep l'imposteur, se fait passer pour pharaon alors qu'il n'est « qu'un gouverneur de province tenaillé par une ambition démesurée ». le vieillard est aussi intelligent que fou (par exemple il veut de vrais serviteurs à la place des habituelles figurines « oushebtis » alors il fait tuer et momifier de jeunes gens pour lui servir « d'armée d'outre-tombe »…), ce qui le rend particulièrement dangereux. le nomarque a pour particularité d'être un « nez » extrêmement fin, don qu'il partage avec Dakomon l'ingénieur chargé d'élaborer le labyrinthe évolutif et mortel qui protégera l'entrée de son tombeau royal, et avec l'héroïne Anouna. Celle-ci vivra de terribles épreuves aux côtés de ces deux hommes mégalomanes et manipulateurs.
Car Brussolo sait jouer sur les peurs et même les phobies du lecteur, rendant certaines scènes saisissantes malgré des monologues intérieurs parfois répétitifs. Rester coincé dans un conduit étroit, avoir un scorpion rampant sur le corps, avoir le visage mutilé, être enterré vivant… Autant de situations pouvant donner des sueurs froides au lecteur ! Par ailleurs l'intrigue est pleine d'ingéniosité, de rebondissements et de « secrets d'État » qui font qu'on ne devine jamais où l'histoire va nous emmener.
Autant d'arguments qui font de cet auteur un que l'on prend plaisir à relire !
