Dans la ville de Treste ,le jeune Dizout s'est inventé une correspondante parisienne à qui il ra
conte sa vie, décrit sa ville (ce qu'il en voit) et expose ses pensées. Il fait partie d'une minorité persécutée ,les Zelbes, et se voit obligé de vivre caché dans une cave avec sa famille .Ce roman épistolaire ne peut manquer d'évoquer
Anne Frank et , pour ma part la ville de Treste m'a rappelé l'étrange ville de « La fin des temps » de Murakami. C'est avec beaucoup de poésie et de sensibilité que de Bruycker nous fait découvrir par les yeux d'un enfant la douleur de l'exclusion .C'est aussi un hommage au pouvoir de l'écriture comme évasion d'une condition intolérable.
Commenter  J’apprécie         60