Qui vibre avec
Proust trouvera son plaisir dans ce commentaire, ou cette analyse, de « A l'ombre des jeunes filles en fleurs ». Un hommage de moins de cent pages de petit format, dans une typographie aérée, où la moitié du texte est faite de citations. Ayant cité Bergson, l'auteure, qui est peintre et philosophe, résume ainsi sa pensée : « Ce beau texte [tiré de L'énergie spirituelle] semble traduire ce que ressent le lecteur devant les longues phrases de
Proust, comme si les ondulations de ces phrases nous entraînaient dans les vibrations d'une méditation insondable, mouvante, aquatique, en adéquation avec ce que Bergson appelle “la durée intérieure”, le flux de conscience ininterrompue qui nous traverse » (p 85).
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