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L'auteur tente à prouver que seul le Coran, contrairement à la Bible et aux Évangiles ne contient pas d'erreur et prévoit même des événements qui se sont révélés ultérieurement.

Par exemple quand Dieu crée l'univers à partir de fumée, il fait évidemment référence au magma précédant le big bang, l'orbite du soleil auquel fait référence le Coran est bien entendu l'orbite du soleil au sein de la voie lactée, contrairement à la création du monde qui a pris bien plus que les 6 jours de la bible, c'est 6 'périodes' qu'il faut lire dans le Coran, de même qu'au sujet de Noé, contrairement à la bible il n'y a aucune référence de date dans le Coran donc on ne peut le prendre en faute donc c'est bien la parole de Dieu et non celle d'un homme!

On peut cependant déplorer la dissection scientifique qui dénature ces belles sourates à la gloire de Dieu.

Et peut-être un jour la science arrivera à prouver qu'en enfer, une nouvelle peau est régénérée chaque fois que l'ancienne est brûlée et insensibilisée et que le paradis est bien un paradis pour guerriers avec de belles houris aux grands yeux noirs....

La description des évangélistes m'a également intéressé et préparé à une de mes prochaine lecture.

Les évangiles auraient été écrites entre 70 et 120 après JC dans un contexte politique opposant la tendance judéo-chrétient qui rompt avec les juifs mais reste dans la ligne de l'ancien testament et le Paulinisme de St Paul (païen qui n'a pas connu le christ) et qui rejette les coutumes juives comme la circoncision et se met dans la ligne des paroles du christ.

Le premier des évangiles serait de Marc, piètre écrivain et disciple de Pierre.
Mathieux, érudit juif s'en serait inspiré de même que Luc, vrai romancier mais contrairement à Mathieux, n'est pas juif mais paien converti.
L'évangile de Jean est tout différent, le plus sensible, méditatif, a peut-être été un disciple de Jésus.
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La chirurgie mène à tout, si j'ose dire, même à la découverte non pas seulement du corps humain en détail (au reste, c'est sa fonction), mais aussi, avec de l'intelligence et un coeur généreux (comme en a plein Maurice Bucaille, chirurgien de formation), à la compréhension des profondeurs de l'âme humaine.

C'est tout à fait cette impression que l'on pourrait avoir, en ce debut de Ramadhâne, à la lecture ou à la relecture de la fine et très sérieuse étude La Bible, le Coran et la science - les Ecritures saintes examinées à la lumière des connaissances modernes du docteur Maurice Bucaille.
Cet esprit scientifique français, mais au fond, homme simple, car doué de raison et de coeur, et son métier, de surcroît, le mettant très fréquemment en contact avec des patients musulmans, a été profondément ému précisément en découvrant leur exceptionnelle et ferme résignation devant la souffrance. Il a fini bientôt par se convaincre que ces musulmans tiraient leur «force d'âme» d'une piété religieuse, appelée Islam. Curieux, comme tout esprit scientifique, il s'est évertué à observer plus, à examiner plus, à expérimenter plus, à confronter plus les résultats obtenus, à analyser plus cette piété peu ordinaire avec la passion et le scrupule du chercheur de vérité pour conclure avec l'honnêteté et le savoir qu'exige une telle étude.
Maurice Bucaille va directement à la source - plutôt aux sources. Il commence par le commencement: il apprend la langue arabe en lui consacrant tout le temps nécessaire; il étudie le Saint Coran et vérifie avec respect et détermination «les théories par essence changeantes» qui, dans la Bible, sont pourtant autant d'erreurs scientifiques. Et il découvre une immense, une vaste Vérité que certains scientifiques d'Occident (et d'ailleurs) ont passé et passent encore sous silence, continuant «après des siècles durant lesquels l'ignorance et les idées fausses largement répandues en Occident sur l'Islam ont empoisonné l'atmosphère».
Aussi Maurice Bucaille entreprend-il bientôt une oeuvre de longue haleine: étudier, analyser, expliquer, expliciter le riche trésor de vérités scientifiques que recèle le Coran au regard «des problèmes multiples...(...) que posent les Ecritures Saintes... Il est donc capital de bien connaître l'idée que se font chrétiens et musulmans des Ecritures, fondement de la foi des uns et des autres».
Dans cette oeuvre, ayant pour titre La Bible, le Coran et la science, notre auteur tente, déjà en 1976, «après confrontation des données scientifiques aves les énoncés des Ecritures» de présenter, écrit-il, «des conclusions qui constituèrent initialement pour moi une immense surprise: le Coran ne contenait assurément aucune proposition en contradiction avec les connaissances les mieux établies de notre temps et il ne laissait aucune place aux idées de l'époque sur les sujets traités. Mais bien plus, un grand nombre de faits qui ne seront découverts qu'à l'époque moderne y sont évoqués, à telle enseigne que le 9 novembre 1976, je pus présenter à l'Académie de Médecine une communication sur les Données physiologiques et embryologiques du Coran, ces données constituant, comme bien d'autres sur des sujets différents, un véritable défi à l'explication humaine, compte tenu de ce que nous savons de l'histoire des sciences. Ainsi les constatations de l'homme moderne sur l'absence d'erreurs scientifiques sont harmonie complète avec les conceptions des Exégètes musulmans sur le caractère révélé du Coran, considération qui implique que «Dieu ne pouvait exprimer une idée inexacte».
Notre auteur démontre tout au long d'un gros volume que «La Révélation coranique a une histoire fondamentalement différente de celle des deux premières» c'est-à-dire les Evangiles de Matthieu et de Luc. Et de conclure: «Prenant la suite des deux Révélations qui l'avaient précédée, la Révélation coranique est non seulement exempte des contradictions dans les récits qui sont la marque des rédactions humaines diverses des Evangiles, mais elle offre encore à qui entreprend son examen en toute objectivité à la lumière de la science, le caractère qui lui est propre d'une concordance parfaite avec les données scientifiques modernes.»
A cet effet, Maurice Bucaille examine sereinement l'Ancien Testament et les Evangiles. Chaque «Livre» est mis à l'épreuve d'une critique raisonnable et audacieuse. Chaque Evangile est examiné objectivement sans aucune parure artificielle, mais en se faisant une idée des circonstances qui ont conduit à des remaniements textuels au cours des siècles.
Mais, je le dis, sans aller plus loin, les meilleurs moments de lecture sont dans la plus grande partie consacrée à «l'association entre le Coran et la science», car cette «association» pourrait étonner tout en faisant profiter l'esprit non averti de ce que le Coran recèle comme trésors dans lesquels la science moderne devrait puiser avec profit. Et cela dans divers domaines. D'abord sous le titre «Le Coran et la science»: Histoire de la rédaction du Coran; la création des Cieux et de la Terre ; l'astronomie et la conquête de l'espace; la Terre, son relief et son atmosphère; le règne végétal et animal ; la reproduction humaine. Ensuite sous le titre «Récits coraniques et récits bibliques»: Parallèle Coran/Evangiles et connaissances modernes; Parallèle Coran/Ancien Testament et connaissances modernes; le Déluge (confrontation du récit biblique et du récit coranique); l'Exode de Moïse (selon la Bible et selon le Coran), etc.
Ouvrage donc capital que celui que nous donne à lire ou à relire Maurice Bucaille qui finit par écrire: «La comparaison de plusieurs récits de la Bible avec les récits des mêmes sujets du Coran rend compte de l'existence des différences fondamentales entre les affirmations bibliques scientifiquement inacceptables et des énoncés coraniques en parfaite concordance avec les données modernes... (...) On ne peut pas concevoir que beaucoup d'énoncés coraniques qui ont un aspect scientifique aient été l'oeuvre d'un homme en raison de l'état des connaissances à l'époque de Mahomet. Aussi est-il parfaitement légitime non seulement de considérer le Coran comme l'expression d'une Révélation, mais encore de donner à la Révélation coranique une place tout à fait à part en raison de la garantie d'authenticité qu'elle offre et de la présence d'énoncés scientifiques qui, examinés à notre époque, apparaissent comme un défi à l'explication humaine.»
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Le titre et le résumé du livre font envie. Dommage que le contenu ne soit vraiment pas à la hauteur : peu de bases scientifiques, bibliographique insuffisante, objectivité douteuse...
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Dans ce livre au sous-titre explicite, Maurice Bucaille analyse d'une part les relations entre la Bible et la science, et d'autre part celles entre le Coran et la science. Entre-temps, il élargit sa réflexion en comparant les évangiles entre eux. Sa conclusion est que la Bible serait entachée d'invraisemblances, d'erreurs, voire de contradictions, dont le Coran serait, lui, exempt. de ces constats, l'auteur ne conclut rien, mais il distille le doute sur ce en quoi les chrétiens croient. « Ces défauts ne font pas mettre en doute l'existence de la mission de Jésus : les doutes planent seulement sur son déroulement » (page 200).
Or, les livres saints auraient-ils vocation à décrire le monde de façon scientifique ? Peu de passages bibliques touchent en effet à des domaines scientifiques. Tout simplement, parce que la Bible n'est pas un ouvrage scientifique. La Bible et la science ne répondent pas à la même question : la science explique comment certains faits se sont passés, alors que la Bible explique pourquoi ils se sont produits. La création du monde, le déluge, la généalogie du Christ sont ainsi analysés en détail. Mais que nous importe-t-il de savoir comment le déluge s'est réellement passé, par les eaux de pluie, ou par celles des sources ? Si la science devait s'imposer à tous, avec toute sa certitude, où serait la liberté de l'homme de croire ou de ne pas croire ? Quelle part resterait-il à la foi ? Celle-ci ne serait plus, alors, qu'un conditionnement automatique, et non une réponse spontanée de l'homme aux signes envoyés par Dieu.
Intéressant et fouillé, cet ouvrage offre un style agréable à lire, même si on peut lui reprocher des répétitions, comme celles portant sur les différentes généalogies du Christ. Intéressant et fouillé, mais on ne perçoit pas bien ce qu'il veut démontrer. On se demande même si l'auteur ne cherche pas à démontrer que Dieu n'existe pas. Non, cette interrogation est finalement démentie en page 214 : on y lit que « plus on avance dans la possession du savoir, (…), plus éloquents sont les arguments en faveur de l'existence d'un créateur ». On sent l'auteur plus ouvert à l'Islam qu'il ne l'est au christianisme. Il s'autorise ainsi des libertés d'interprétation du Coran (« c'est en toute indépendance d'esprit et en conscience que j'en fournis une interprétation personnelle » - page 222), qu'il refuse par ailleurs aux exégètes chrétiens, dont il dénonce l'habileté à « camoufler ce qu'ils appellent pudiquement des difficultés » (page 198).
Cette étude laissera le lecteur sur sa faim. Malgré les « travestissements », les retouches, les suppressions, les ajouts et tous les autres actes qui ont pu modifier les évangiles au cours des premiers siècles, l'auteur n'a pas mis en avant ce qui, au-delà de toute explication rationnelle, fait leur richesse et leur force : notamment, la permanence du chiffre 7, symbole de perfection, que la lecture des quatre évangiles permet de retrouver lorsqu'il s'agit de compter le nombre de paroles de Marie, le nombre de paroles du Christ sur la croix, le nombre d'apparitions du Christ après sa résurrection, et tant d'autres exemples.
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L'idée peut paraître intéressante... mais cela ne se traduit guère comme on l'aurai souhaité ! Cet ouvrage, tout en longueur, nous rappel largement que les livres saints n'ont pas vocation à décrire notre monde de façon scientifique, que celui qui en doute encore lise ce livre pour en être convaincu à jamais. L'auteur utilise une méthodologie inadéquate (paradigme historique) pour confronter sciences modernes et écrits religieux : il y a, je pense, tromperie épistémologique. Pour finir, le traitement des deux écritures est, malheureusement pour la bible, largement asymétrique.
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L'idée de départ est intéressante, mais traitée d'une telle manière, partiale, sous couvert de pseudo-rigueur scientifique, sans argumentaire valable, qui ne peut convaincre, qui parvient cependant à soulever sur quelques points précis des remarques qu'il reste à creuser, et tellement d'autres points de détails qui n'ont aucun intérêt. Comment et auprès de qui ce bouquin a-t-il pu avoir autant d'importance ?
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Livre donnant une zone de recoupement entre les différentes cultures et théologies rendant la cohabitation possible!!!! D'abord au service de la science...qui que ce soit!
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Déçu par ce livre qui tente de faire croire que le Coran est le livre de la vérité. Sans doute n'ai-je pas compris le but de cette recherche. Je m'attendais à y trouver des résultats homogènes sinon ouverts à la réflexion. Or j'ai dû arrêter ma lecture, tant le discours est orienté dans la volonté de montrer la véracité historique et scientifique des sourates qui est bien (trop) souvent extrapolé.
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Ce livre est un chef d'oeuvre de pseudo-science et de concordisme, à des fins d'apologétique de l'islam. Il n'y a pas plus de miracles scientifiques dans le Coran qu'il n'y a de dents dans le bec d'une poule. Livre à ranger dans une bibliothèque à côté d'ouvrages qui démontrent que la Terre est plate ou que le Soleil tourne autour.
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