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Critique de xalatan
Troisième roman de la série "Terre chinoise" de Pearl Buck, prix Nobel de littérature 1938. Fille de missionnaires américains partis évangéliser les campagnes chinoises, Pearl Buck a grandi en Chine au début du 20è siècle et elle y a vécu jeune mariée avant l'arrivée des communistes au pouvoir.
Dans ce 3è et dernier roman de la saga familiale relatant la vie de Wang Lung et de sa descendance, nous suivons la destinée de son petit-fils, Wang Yuang, fils unique du troisième fils de Wang Lung, dont la vie de seigneur de guerre est racontée dans le deuxième volume de la saga.
Ce que j'ai bien aimé dans ce 3è volet c'est que justement il est plus qu'un roman. La vie, très mouvementée, du jeune Wang Yuang n'est qu'un prétexte pour nous dévoiler toutes les différentes facettes de la société chinoise de cette époque (premier tiers du 20è siècle). La révolution menace, les anciens usages se perdent, les jeunes sont envoyés à l'étranger. Mais à l'étranger, ils sont acculés à défendre leur pays contre les accusations des familles américaines qui les accueillent, ils sont aussi confrontés au christianisme, leur souffrance grandit entre ce qu'ils entendent et ce qu'ils connaissent de leur pays. Cependant, au pays, la révolte gronde et même les étrangers barricadés dans les villes du sud ne sont plus tout-à-fait en sécurité.
Wang Yuang est comme ballotté entre ces différents mouvements, va-t-il rejoindre les révolutionnaires ? rester aux Etats-Unis ? cultiver un bout de terre, héritage de son grand-père ? choisira-t-il la vie légère des jeunes chinois vivant avec les étrangers dans les villes du sud ? Comment tracer son destin quand on n'est sûr de rien ...
J'ai trouvé ce roman passionnant et j'ai admiré le talent de l'auteur qui, grâce à ses connaissance de la société et de l'histoire chinoise, et grâce à son talent d'écrivain, nous livre ici un récit foisonnant, à travers les destins croisés de la famille Wang.
Dans ce 3è et dernier roman de la saga familiale relatant la vie de Wang Lung et de sa descendance, nous suivons la destinée de son petit-fils, Wang Yuang, fils unique du troisième fils de Wang Lung, dont la vie de seigneur de guerre est racontée dans le deuxième volume de la saga.
Ce que j'ai bien aimé dans ce 3è volet c'est que justement il est plus qu'un roman. La vie, très mouvementée, du jeune Wang Yuang n'est qu'un prétexte pour nous dévoiler toutes les différentes facettes de la société chinoise de cette époque (premier tiers du 20è siècle). La révolution menace, les anciens usages se perdent, les jeunes sont envoyés à l'étranger. Mais à l'étranger, ils sont acculés à défendre leur pays contre les accusations des familles américaines qui les accueillent, ils sont aussi confrontés au christianisme, leur souffrance grandit entre ce qu'ils entendent et ce qu'ils connaissent de leur pays. Cependant, au pays, la révolte gronde et même les étrangers barricadés dans les villes du sud ne sont plus tout-à-fait en sécurité.
Wang Yuang est comme ballotté entre ces différents mouvements, va-t-il rejoindre les révolutionnaires ? rester aux Etats-Unis ? cultiver un bout de terre, héritage de son grand-père ? choisira-t-il la vie légère des jeunes chinois vivant avec les étrangers dans les villes du sud ? Comment tracer son destin quand on n'est sûr de rien ...
J'ai trouvé ce roman passionnant et j'ai admiré le talent de l'auteur qui, grâce à ses connaissance de la société et de l'histoire chinoise, et grâce à son talent d'écrivain, nous livre ici un récit foisonnant, à travers les destins croisés de la famille Wang.
