AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de hnida


Pavillon de Femmes, de la romancière américaine spécialiste de la chine Pearl Buck ; paru pour la première fois en 1946 , l'histoire se situe une dizaine d'années avant . Les événements extérieurs : l'entrée des Japonais en terre chinoise nous indique que cela se passe entre 1937 et 1945… dans ce roman nous sommes immergés dans la culture et les traditions ancestrales de la chine ; mais aussi L'auteure nous montre, l'évolution des mentalités ; à travers trois générations … La famille Wu est une des plus grandes familles de la région, et la maison compte environ soixante personnes. le personnage central de l'histoire Ailien désignée par Madame Wu a fait un mariage traditionnel; C'est un mariage arrangé entre bonnes familles pour avoir des héritiers (ou perpétuer l'espèce). Les futurs époux se connaissent à peine ou pas du tout et n'ont pas le choix: c'est la famille qui décide. Cela reste une cérémonie où la femme n'a aucun pouvoir de décision. Elle doit subir ce que lui impose la famille, Ou le ‘devoir' et bien sûr la question des sentiments n'entre pas du tout en compte. Il est rare, y compris en littérature, que le mariage aboutisse sur une relation d'amour… Après vint quatre ans de bon et loyaux services auprès de son mari à qui elle a donné quatre garçon ;et de sa belle famille à qui elle a toujours été obéissante ; Elle décide le jour de son quarantième anniversaire; de se retirer du couple, et à la surprise générale ; elle annonce sa décision de trouver une autre femme pour son mari. Inquiets ou irrités, brus et fils protestent ; rien n'y fait : Ch'iuming sera la Seconde Epouse. Plus tard elle expliquera que c'est Afin d'échapper à l'emprise sexuelle et possessive, d'un mari avec qui elle a dû vivre contre son gré.
Pour acquérir la liberté à laquelle elle a toujours aspiré ; Elle utilise ces traditions même qui l'ont étouffée des années durant.
Madame Wu, dans le roman de Pearl Buck, n'a d'autre travail que de régenter la maison.
Elle reste dans les limites des bâtiments, et n'est en contact qu'avec ceux qui y vivent, jusqu'à
l'arrivée de frère André un prêtre étranger, qui est introduit dans la maison, avec pour mission d'enseigner l'anglais à Fengmo, le troisième fils. La relation basée sur l'intellect, entre Madame Wu et cet homme ira au-delà… il va lui ouvrir les yeux sur la vie et l'amour. Il sera le précepteur de son fils et lui fera découvrir une autre vision de la vie, où chacun doit trouver sa propre liberté. Madame Wu va se redécouvrir et connaître l'amour véritable qui se concrétisera dans l'esprit.
le roman leur donne une liaison posthume, mais l'adaptation cinématographique qu'en a faite Yim Ho les pousse dans les bras l'un de l'autre.
C'est un roman agréable à lire et très subtil dans sa description de l'être humain. Il nous révèle la société asiatique de l'époque ce qui peut être déconcertant pour le lecteur occidental.

Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (9)voir plus




{* *}