L’argent ne dure jamais longtemps.
Quand on tâtonne pour trouver des informations, on ne sait jamais sur quoi l’on va tomber.
L’argent ne dure jamais longtemps.
Un scandale serait aussi terrible que la mort.
Les femmes sont censées suivre l’exemple de leur mari. On ne leur demande pas de faire passer le monde, les affaires d’État et les souverains avant lui.
Le fleuve est à la fois un bienfait et un fléau. Il porte les navires, mais il engendre ces brumes pestilentielles.
On ne mène plus la guerre avec un arc et des flèches, mais c’est excellent pour muscler les bras et améliorer l’adresse.
Un royaume, comme un ménage, doit vivre selon ses moyens. Tout souverain qui oublie ce principe court au désastre.
La reine vit avec la dignité qui lui sied. Lorsqu’elle donne des banquets officiels, alors il y a des assiettes d’or et des serviettes brodées de fils précieux. En de telles occasions, en effet, elle porte souvent des robes parsemées de pierreries – elle aime surtout les perles. Mais elle refuse l’extravagance. Elle recherche l’équilibre entre le devoir d’impressionner les ambassadeurs étrangers et celui d’éviter le gaspillage. En privé, elle porte des robes plus simples et elle ne dîne pas dans de la vaisselle en or massif. Pour sa part, elle se montre frugale, dans la nourriture comme dans la boisson.
Que vous dire ? Une moitié de mon être se réjouit de vous lire, n’aspire qu’à vous appeler ma bien-aimée et à vous tendre les bras. L’autre moitié éprouve des sentiments pour le moins différents. Cette moitié-là veut jeter votre lettre au feu et vous oublier. Comment avez-vous pu m’abandonner ainsi ? Vous prétendez avoir eu des raisons honorables d’agir comme vous l’avez fait. Vous vous prévalez d’un devoir envers la reine. Et votre devoir envers votre époux, qui avait juré de vous aimer et de vous protéger toujours ? Et l’amour que vous disiez ressentir à mon égard ?