Je retrouvais les rites de mon enfance : l'attente de la fournée de midi, celle où la faim rend plus riche l'odeur du pain.
À Bar-Rabalou, je n'aimais pas l'approche des départs.
Même si ceux qui partaient promettaient de m'écrire, il me restait un goût d'abandon.
Ici [à Aïn-Taya], c'était un rendez-vous.