Je fais partie de ces lecteurs qui aiment
Charles Bukowski. Je l'aime pour sa franchise et pour son honnêteté : il déballe sans rien cacher, il se montre tel qu'il est, il ne se trouve jamais d'excuse, il ne se plaint pas non plus mais ceci ne nous empêche pas de percevoir un mal être, une souffrance, une tendresse également... Il me donne l'impression d'être une plaie ouverte dont il calme les souffrances grâce à l'alcool et aux plaisirs de la vie ...
Le sexe revient régulièrement dans ses romans et ce n'est pas ce qui me choque ; parfois, je ris énormément. Mais dans
Women, c'est juste "chiant". Cette multitude de conquêtes, de mots crus, pour quoi faire, pour choquer ? Il m'en faut un peu plus pour l'être et ce roman m'a juste terriblement ennuyé. Je vois là un gars qui étale ses coups d'un soir (ou deux..) et je ne trouve aucun intérêt à cela.
Charles Bukowski n'est pas le seul à "tirer son ptit coup'" et je ne parviens toujours pas à trouver la pertinence de ce roman malgré les bonnes critiques positives. Je suis passée peut-être à côté ?
Alors oui, j'ai bien perçu la souffrance de
Bukowski de n'être pas aimé pour ce qu'il est vraiment. Ces filles viennent le voir parce qu'il est écrivain, non pour ce qu'il est. Mais ce sentiment ne sauve pas en ce qui me concerne un étalage de jolies filles, de corps, de graisse et de sexes... On en revient toujours au même, il tourne comme en rond, c'est lassant et sans intérêt. Les quelques bons passages ne suffiront pas à me faire aimer
Women.
Commenter  J’apprécie         152