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Critique de Nierika


Le coq rouge, de Miodrag Bulatovic, a attrapé mon regard dans la librairie de mon quartier ; sa belle couverture ainsi que la préface de Mathias Enard m'ayant convaincue qu'il fallait oser s'attaquer à « ce roman très balkanique, de bruit et de fureur, qui avait de quoi effrayer le bourgeois » lors de sa parution initiale, en 1963, en France.

Et quel ouvrage ! J'emprunte cet extrait du chapitre XII pour le résumer : « Une fuite sans retour, un chemin vide sans consolation, sans espoir ». Dans un huis-clos infernal, des scènes grotesques, absurdes et crues mettent à nu quelques personnages dégénérés, qui se débattent face à la mort, face à la vie, face à la violence, à la pauvreté, à tout.

Ce roman est indescriptible. Il fait partie de ces oeuvres rares, qu'on ne referme jamais tant les sensations qu'il provoque nous accompagne des heures durant. Ce roman est incompréhensible, au lecteur lambda qui peine à trouver un sens à ce qu'il lit, à ce qu'il sent, et pourtant, on y revient. Serait-ce un plaisir pervers ? Je n'en sais rien, mais les 305 pages se dévorent, nous dévorent et je peux que vous encourager à vous laisser tenter par cette expérience de lecture hors-norme.
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