Zhaodi

Nous sommes en Chine en 2015. Cheng est un pauvre type miné par l'alcool, à la limite du SDF. Il vit dans une chambre insalubre dans un immeuble et survit en récupérant les loyers des appartements. Il passe sa vie à tituber, à se lamenter sur son sort et à culpabiliser.

Sa fille, Zhaodi, s'est affranchie de ses parents. Elle a un métier assez à dur : conduire un van-ambulance  qui va de prison en prison pour récupérer les détenus condamnés à mort, les faire exécuter à l'aide d'une injection par un médecin qui va prélever les organes, et transmettre ces organes à l'aéroport le plus proche afin qu'ils servent pour des transplantations.
A sa naissance, sa mère a voulu l'abandonner pour se laisser la chance d'avoir un autre enfant, un garçon, mais son père n'a pas pu. Elle en garde des cicatrices, physiques et morales. 

C'est à la mort de sa mère que père et fille vont se retrouver. Une mort troublante qui va les amener à enquêter et à revenir sur leur vie familiale, des années auparavant, au sein d'une secte.
Secte avec gourou, viols et suicides/assassinats collectifs « pour se libérer de la chair ». Secte qui a été démantelée depuis quinze ans mais qui continue à avoir des adeptes.

On entre alors dans une noirceur totale ou meurtres, incestes, prostitution et manipulation s'enchaînent.

Un roman qui m'a mis mal à l'aise tant il est malsain, et que j'ai lu en diagonale au bout d'un moment. Aucun personnage n'étant attachant ou positif, il m'a été impossible de ressentir une quelconque empathie, ce qui m'a laissé en dehors de l'histoire.

Ame sensible s'abstenir.
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