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Citations sur Un café, une cigarette (48)

Tonino regarda ses pieds et remercia doucement, comme s’il avait de la peine à dire merci. Comme il est dur de remercier. Et remercier pourquoi ?
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En l’an deux mille, il n’y a pas de droit international de l’enfant. Dans un monde soi-disant civilisé, ces mioches n’ont pas un bout de papier de dix centimètres de haut où leur nom est marqué dessus. Alors ils n’existent pas. On peut tout leur faire. Alors plutôt que de me branler la tête avec des notions de bien et de mal, je vais essayer de leur obtenir le droit d’exister et de respirer.
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Le parrain ne faisait pas de cadeaux. Il fit tuer plus que de raison. La guerre prit des proportions énormes. Les commerçants n’avaient même plus besoin de payer la dîme. Les morts n’avaient pas d’âge. Les tueurs n’épargnaient ni les vieux ni les enfants. Surtout pas les enfants. De peur qu’adulte, les enfants ne se vengent. Dans le café, André lisait les journaux. Il sentait une sorte de plaisir à chaque gros titre.
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Rappelle-toi ce que je t’ai dit. Tire le premier et tue du premier coup. Si tu veux survivre, ne leur laisse pas de chance. Il faudra que tu balaies tes scrupules.
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Mourir c’est comme dormir. Ce n’est rien. C’est dur pour ceux qui restent, car la vie est moins facile sans ceux qui ont disparu. Mais ils entrent dans le cœur de ceux qui les aiment et le font battre. Ils ne les quittent jamais. Les personnes qui vivent longtemps et qui ont perdu beaucoup de gens qu’ils aimaient ont le cœur rempli d’amis qui les font vivre. Je ne sais pas si on va ailleurs, mais je sais que pour moi tu ne partiras jamais.
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La ville est partagée en quartiers. Ces quartiers sont sous contrôle de familles. Les familles sont sous contrôle de parrains. Dieu sait qui contrôle les parrains. Il y a plusieurs bruits : des banques, une loge maçonnique, une secte. Moi je pense que rien de tout cela n’est juste. Ces gens se vendent à ceux qui payent tout simplement. Ce qui est sûr, c’est que dans ce pays, les hommes politiques sont leurs larbins, leur dieu est le saint bénéfice.
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La peur laisse une odeur âcre qui ne s’enlève pas. Tu peux frotter tout ce que tu veux, elle reviendra. Chaque fois que tu y repenseras, cette odeur remontera à la surface. Quant tu transpires, la peur elle brûle la peau. Les yeux te piquent. Tu ne pourras jamais te débarrasser de cette odeur. La peur est comme une femme, quand tu la touches elle te marque. Même si tu te dis que ce n’est rien, tu y penses. Elle t’obsède. Tu y repenseras tout le temps. Tu en as besoin. Elle te stimule et te bloque. Tu vas devoir l’utiliser comme un moteur. Il faut que tu apprennes à vivre avec. Comme on apprend à vivre avec une femme. Il faut la respecter. La comprendre.– Je suis venu prendre une leçon de tir ou de gestion ?– Une leçon de tir ? C’est quoi une leçon de tir ? Tu as une cible, un pétard. Fais ta leçon de tir. Canarde. Canarde.André arma le revolver et tira. Pendant plusieurs jours, il tira, essayant d’ajuster son tir à chaque fois. Tonino lui avait demandé de baisser son arme après chaque coup de feu.
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On pouvait trouver des armes facilement n’importe où. Le tout était d’avoir le courage de tirer la première fois. La moitié de ces armes explosaient lors du premier coup.
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-Je n’ai pas l’intention de tuer qui que ce soit
– On ne te laissera pas le choix. Personne ne tire pour s’amuser. Tu dois vouloir la vie de l’autre. La balle doit pénétrer l’autre. Du premier coup. Sinon, tu es mort. D’ailleurs, quand on y pense, la mort ce n’est rien. Tant que c’est celle des autres. La vie n’a de valeur que si tu la défends. Si c’est la tienne. Reste à savoir laquelle tu préfères.
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Tu as peur, mais tu aimes cette ville. Tu aimes cette ville comme on aime une femme. Tu iras jusqu’au bout. J’ai toujours imaginé que le père aimait la mère comme ça. Mais toi tu aimes une ville. Tu lui fais l’amour tous les matins. Mais cette ville est malade et je ne crois pas que tu seras capable de te battre avec tous les moyens. Les moyens, tu ne les imagines même pas. Mais tu as raison sur un point. Les gosses ne sont pas faits pour cette vie. Depuis que tu me parles, je me rends compte que je n’ai jamais vu de gosses heureux. Jamais. Même camés.
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