"Un librairie c'est l'endroit où l'on pense trouver ce que l'on cherche, et dont on ressort souvent avec les livres auxquels on avait jamais songé."
"Le plus dur, aujourd'hui est de pousser la porte d'une librairie. Par ce que ce lieu impressionne encore. C'est normal, puisque c'est un endroit magique. Les textes qui suivent sont là pour vous aider à accomplir cet acte, d'une liberté et d'une audace folles."
" Le livre que vous tenez entre les mains est une ode au plus beau métier du monde.
Une reconnaissance de dette, également, signée, en bonne et due forme, par des écrivains conscients que les artisans de leur réussite sont aussi ceux qui permettent à une oeuvre de papier de survivre au sein de cette jingle moderne qu'est devenue la vie.
" Comme le sang appelle le sang, les livres appellent les livres..."
Une librairie, c'est le dernier endroit des grandes villes où les gens marchent lentement et parlent à voix basse.
Sylvain Tesson
Denis Grozdanovitch : - C'est ainsi que j'ai pris conscience au long des années (...) que le "commerce" des livres est plus qu'un simple échange; que pousser la porte d'une librairie constitue non seulement une sorte d'appel spirituel lancé aux vivants éloignés, mais aussi l'espoir intemporel de recueillir l'écho des voies disparues. (p.78)
Et puis il y a toi au milieu de cette lente agitation, qui conseille, qui répond, qui oriente, qui dit "non, nous ne faisons pas de carte postale" et qui met entre les mains des gens ces drôles petits compagnons silencieux, lesquels ne réclament rien, se tiennent toujours disponibles et ont été inventés pour arracher les larmes et faire battre les cœurs.
Sylvain Tesson
L’avantage, avec le livre, c’est qu’il autorise la polygamie : il n’y a pas un livre culte, un livre de chevet, un livre ami, mais des dizaines. On passe de l’un à l’autre avec la volupté des amants gâtés, selon l’humeur.
François Busnel, p. 13
Les livres sont comme tous les dragueurs : il y a ceux qui ne sont que des beaux parleurs et ceux que l’on aura oubliés au matin, ceux qui ne parlent que d’eux-mêmes et ceux qui théorisent à l’envie, ceux qui exhibent une plastique avantageuse parce qu’ils n’ont rien à dire et ceux qui baratinent dès la quatrième de couverture. Et puis il y a, quelque part au beau milieu des rayonnages, ceux qui vous accompagneront toute votre vie.
François Busnel, p. 13
LE LIVRE QUE VOUS TENEZ ENTRE LES MAINS EST UNE ODE AU PLUS BEAU METIER DU MONDE. FRANCOIS BUSNEL