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Critique de Nonobstantine


Michel Bussi nous plonge dans une course contre la montre. L'ennemi : le temps qui passe. Un temps qui passe encore plus vite lorsqu'il s'agit de la mémoire d'un enfant de 3 ans. Au fil des pages, l'auteur nous éclaire sur le fonctionnement de la mémoire, le lecteur prenant conscience de sa fragilité. Je me suis surprise à fouiller ma mémoire, à la recherche de souvenirs de ma petite enfance. Mais très vite, je me suis rendue compte que les seuls souvenirs que j'avais de cette période étaient ceux qui m'ont été raconté par mes proches.

Une urgence à découvrir la vérité qui prend alors tout son sens, mais qui n'a été possible que grâce à la ténacité de Vasile Dragonman, psychologue scolaire. le seul à comprendre rapidement que les propos de Malone dépassent l'imagination enfantine. le lecteur va prendre conscience de la difficulté d'action dans le milieu scolaire, à quel point il est difficile de venir en aide à des enfants face à des parents peu coopératifs.

L'intrigue est bien agencée, les pièces du puzzle prenant tout leur sens au fil des pages. Inévitablement, un réel attachement nait pour le petit Malone, persuadé que sa maman n'est pas sa vraie maman. On ne peut s'empêcher de compatir pour cet enfant qui, à trois ans seulement, a déjà perdu toute son innocence. Une maturité qui m'a à la fois surprise, fascinée et rendue triste.

Les personnages sont tous aboutis, et j'ai particulièrement apprécié la place réservée aux personnages féminins. Entre une commandante de police avec une vie professionnelle accomplie mais avec un désir de maternité dévorant ; et une mère éprouvant un amour si fort pour son enfant qu'elle est prête à tout pour le protéger

Une fois de plus, Michel Bussi entraine le lecteur en terre Normande, le faisant naviguer entre Le Havre et des anciens villages miniers, aujourd'hui à l'abandon.
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