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EAN : 9782258118638
512 pages
Presses de la Cité (07/05/2015)
  Existe en édition audio
3.8/5   3676 notes
Résumé :
Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant.
Quand Malone, du haut ses trois ans et demi, affirme que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, Vasile, psychologue scolaire le croit.
Il est le seul... Il doit agir vite.
Découvrir la vérité cachée. Trouver de l'aide. Celle de la commandante Marianne Augresse par exemple. Car déjà les souvenirs de Malone s'effacent. Ils ne tiennent plus qu'à un fil, qu'à des bouts ... >Voir plus
Que lire après Maman a tortVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (599) Voir plus Ajouter une critique
3,8

sur 3676 notes
Merci aux Editions "Les Presses de la Cité" et à Babélio qui m'ont expédié un exemplaire de ce livre à titre gracieux. ;o)

Je sens que je vais en décevoir plus d'un (plus d'une ? ) mais franchement, je n'ai pas du tout accroché et, pour tout dire, la lecture de ce malheureux livre fut pour moi pratiquement un pensum assez somnifère. Il est d'ailleurs curieux d'observer que son thème principal est la mémoire - bon, d'accord, chez un enfant très jeune mais la mémoire tout de même - et que, j'ai beau faire, moi qui n'ai en général pas de trous noirs en ce domaine, j'avais à peine achevé la dernière page que je peinais à me rappeler les détails importants de l'intrigue.

Alors, disons, comme ça, en gros, qu'y a un môme de trois ans, Malone, dans un aéroport, avec sa maman et son doudou. le problème, on va s'en apercevoir bientôt, c'est que, pour Malone, si son ours est bien son doudou privé, personnel et favori (alors là, je suis formelle sur la question et je ne tolèrerai aucune remarque sur mes petites cellules grises ), la femme qui se dit sa maman n'est pas sa maman. Il lui semble aussi - et il me semble du même coup - que son papa non plus n'est pas son papa : même que le soir, quand il va se coucher, son doudou, que l'auteur compare à une espèce de rat d'un gris sale - la peluche classique, en somme, quand on l'utilise beaucoup - Gouti, (là, je veux bien admettre ne pas être sûre du nom ), lui parle de son vrai papa, de sa vraie maman et de sa vraie vie.

Comme de juste, survient alors le conseiller scolaire de service qui s'aperçoit, épouvanté (on le comprend) que le petit ne semble pas tourner très rond (même s'il est charmant, c't'enfant, ça, je me le rappelle très bien et je ne vous conseille pas de me contredire sur ce point ). Forcément, comme c'est un psychologue consciencieux, il s'inquiète. Tant et tant même qu'il s'en va droit chez les flics, où, par l'un de ces hasards étranges qui parsèment les livres et les films mais plus rarement la vie réelle - ne me dites pas que vous n'avez pas encore remarqué ce curieux phénomène, tout de même ? -, il rencontre le commandant Marianne Augresse. Lui, le psychologue scolaire, c'est Dragonball ... euh, pardon, Dragonman, qu'il s'appelle : difficile de zapper deux noms comme ça, même si vous n'accrochez pas du tout à ce qu'ils racontent.

La "commandante" - car l'auteur, règlement-règlement, n'a pas oublié le "e" si cher à nos pseudo-féministes de l'ère Hollandoise - ne dit pas que l'histoire du petit n'est pas intéressante, seulement, notre commandante se trouve, pour le moment et pour utiliser un autre terme qui fera aussi très "dans le vent" (du moins, je l'espère ) , surbookée : toute une série sordide de sombres cambriolages qui tournent plus ou moins mal et qui tiennent son équipe en haleine depuis ... Disons, un temps certain. Neuf ou dix mois, je crois - ah ! et puis, flûte, ne me cherchez pas de poux sur ce point-là, hein ! J'ai saturé trop tôt, c'est tout. Ca ne vous arrive jamais, à vous ? ... ;o)

Là-dessus ...

Ah ! ah ! Je vous ai eus ! Vous pensiez que j'allais vous dire que je ne me rappelais rien, n'est-il pas ? Eh ! bien, non ! Là-dessus donc, les deux intrigues, après s'être heurtées de front, s'entrelacent, s'imbriquent, tout ce que vous voudrez et, en prime, Dragonman et Augresse sympathisent très fort. Il y a aussi tout plein de choses qui se produisent pour nous faire aboutir à une happy end classique qui bénéficie à tout le monde sauf aux "victimes collatérales." Et, bien entendu, les "méchants" n'ont pas droit non plus à une part de gâteau. Bien fait !

Voilà, voili, voilou ... Bref, si vous aimez la simplicité un peu "téléphonée" (à mon sens), un style correct mais sans plus et des personnages qui ont bien du mal à sortir du stéréotype, "Maman A Tort " est fait pour vous - petits veinards, va ! ;o) Bonne lecture et inutile de me jeter des pierres si vous n'êtes pas d'accord avec mon opinion : tous les goûts sont dans la nature et on ne peut pas toujours être du même avis que son voisin d'en-face. Vous imaginez l'ennui ? ... Non ? ... Eh ! bien, moi, oui - et je déteste ! ;o(
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Parmi la panoplie de livres de Michel Bussi devant mes petits yeux, j'ignorais lequel choisir. C'est donc tout à fait par hasard que j'ai pioché Maman a tort en guise de mon premier Bussi.

Dans ce baptême littéraire, j'ai rencontré une plume agréable, addictive, parfois même instructive. Finalement un bon moment sans prise de tête.

Malone est un petit garçon de trois ans et qui s'est mis dans la tête que sa maman n'était pas sa maman. Plutôt pas mal l'idée déjà. L'école est avisée et met en place pour ce petit, un suivi psychologique. le psychologue prend les propos de l'enfant très au sérieux. Quel serait l'intérêt d'imaginer une telle chose quand on sait combien l'amour d'un enfant pour sa mère peut être puissant et indestructible.
Pour aider Malone, le temps est compté surtout quand on sait qu'un enfant de trois ans oubliera très vite et de manière irréversible ses souvenirs passés. Beaucoup de passages ici très intéressants sur la mémoire enfantine, sa mémoire fantôme, ses traumatismes,... L'intrigue est bien agencée dans ce déballage d'informations qui servent la trame à bon escient. Là où le bât blesse et où je me suis ennuyée c'est lorsque surgit une deuxième intrigue sur fond de bracage et cavale. Il aura fallu que j'atteigne plus de la moitié du livre pour y trouver corrélation ce qui est dommage. D'autant plus que toutes ces longueurs noient quelque peu l'intrigue de base et qu'on finit par perdre le nord du petit Malone.

Mis à part ce bémol, le roman tient bien la route et m'a tenue en haleine surtout. J'avais envie de savoir qui est Malone, son passé, sa vérité. Une histoire où l'amour maternel est mis en exergue, sous différentes formes. Un petit zeste de Musso ou de Lévy avec des allures policières. Pourquoi pas. J'attendrai un peu avant de lire un second roman de cet auteur que je garde sous le coude.
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[le psy] ♫ ♪ Où est ta maman ?
Dis-moi où est ta maman?
Sans même devoir lui parler
Il sait ce qui ne va pas

[le garçon] Ah sacré maman
Dis-moi où es-tu cachée ?
Ça doit, faire au moins mille fois que j'ai
Compté mes doigts

Où t'es, maman où t'es ?
Où t'es, maman où t'es ?
Où t'es, maman où t'es ?
Où, t'es où, t'es où, maman où t'es ?♪ ♫

Voilà en chanson ce qu'aurait dévoilé le petit Malone Moulin à Vasile Dragonman, le psy de l'école maternelle, s'il était capable à 3 ans de chantonner l'adaptation « Mamanoutai » de Stromae !

Malheureusement, le petit Malone n'est pas belge mais bien français…

Afin de communiquer avec l'enfant, le psychologue d'origine roumaine (comme Vlad II Dracul dit « le Dragon », d'où DragonMan), va donc utiliser des méthodes beaucoup plus simples comme le dessin.

Malone décrit comme il le peut, avec le trait de crayon d'un enfant de trois ans, ce lieu insolite où il vivait avec sa maman, au bord d'une plage près d'un château aux quatre grandes tours non loin d'un bateau de pirate. Avec sa vraie maman, pas Amanda Moulin sa maman actuelle !

A partir de ces confessions intrigantes, Vasile va chercher à convaincre la commandante de police Augresse de s'intéresser de près à la famille Moulin alors qu'une autre affaire beaucoup plus préoccupante concernant la traque d'un braqueur nommé Timo Soler accapare toute l'attention du commissariat du Havre.

Michel Bussi va alors nous embarquer dans une histoire alambiquée comme il en a le secret et quelque peu tirée par les cheveux à certains moments. Plus qu'à certains moments diront certains... Certainement...

Ayant la chance de le rencontrer demain à Paris, j'aimerais lui demander si le prénom d'Angie et le dilemme terrible apparaissant à la fin du livre s'avère être un clin d'œil à « Gone, Baby, Gone de Dennis Lehane ou au moins à son thème fétiche de l'enfance maltraitée. Difficile tout de même d'imaginer une simple coïncidence…

En conclusion, ce livre m'a beaucoup plus emballé que « N'oublier pas », son précédent roman, peut-être car j'ai en mémoire différentes anecdotes sur des histoires plus ou moins invraisemblables d'enfant en tant que parent et conjoint et fils de professeures des écoles.

Néanmoins, contrairement à ce que j'avais ressenti dans l'excellent « Nymphéas noirs », l'auteur devrait gommer selon moi les nombreux effets caricaturaux de style ou d'appellation rencontrés dans ses deux derniers romans.

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En prenant ce livre je n'étais pas encore familier de l'oeuvre de Michel Bussi. J'ai bien l'impression que c'était en réalité un premier pas pour attraper le virus Bussi.
Malone trois ans et demi rencontre sur la décision de certains adultes un psychologue scolaire (on voit le genre) en effet cet enfant n'arrête pas d'assurer que sa mère n'est pas sa mère. Une bonne démarche d'alerte, que d'essayer d'en savoir plus, alors que la famille s'énerve de son côté. le psy va déceler quelque chose qui le chagrine, mais se confrontera à des théories en particulier au sujet de la non persistance de la mémoire des enfants comme à l'immobilisme de certaines administrations
La police est saisie et c'est un commandant de gendarmerie en l'occurrence une femme, avec ses propres interrogations, ses propres problèmes, tant professionnels que personnels qui va se charger de l'affaire.

Les thèmes traités vont aborder la petite enfance, les contes pour enfants, le rapport à la maternité, le rôle de chaque parent, la mémoire et l'amnésie chez l'enfant. Bref il y a là de quoi nourrir un texte très riche en réflexions. Il est intéressant d'ailleurs de lire avec attention les entretiens entre le commandant (même si je suis pour la féminisation des textes, certaines appellations comme « substitute du procureur» ou "commandante" qui nous égarent quant au sens des mots me gênent un peu) Augresse et le psy (qui malheureusement finira mal).
C'est un roman bien documenté avec beaucoup d'éléments pour nourrir notre réflexion. L'énigme se met en place après une centaine de pages ; en effet au début on erre un peu au milieu des faits et des états d'âme de chacun et puis on se concentre sur l'histoire et on attend l'issue de l'énigme avec impatience.
L'auteur sait vraiment construire une histoire avec un suspense une tension latente.
Michel Bussi et un conteur pour enfants et bien sûr pour le plus grands.
Avant toute chose je dois dire que j'ai adoré ce récit et sa construction.

Il faut se jeter sur ce livre car il offre un excellent moment de plaisir à ses lecteurs.
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Marianne Augresse, à la tête de son commissariat, connaît bien des déboires : le braqueur qui a participé au casse de Deauville vient d'échapper aux mailles du filet dressé à son intention, qui comportait pourtant pas moins de 10 flics et 5 voitures pour l'encercler, et sa vie sentimentale est désespérément vide tandis que son horloge biologique lui laisse tout au plus 2 ans avant de finir sans enfant. Il y aurait bien ce psy Roumain, aux yeux terres de Sienne, envoyé par sa copine Angie pour lui parler de Malone. Un psy, ça doit faire un bon père, non ? Mais bon... Donc, ce Malone... du haut de ses 3 ans et demi, il n'arrête pas de déclarer que sa mère n'est pas sa mère, pas plus que son père d'ailleurs. Il se souvient bien de sa maman d'avant, sa vraie maman, avec ses longs cheveux. Ils habitaient une maison d'où l'on voyait un château à 4 tours, avec vue sur le bateau de pirates et la forêt des ogres. Malone se rappelle bien qu'il faut se méfier de l'ogre qui a un tatouage en forme de tête de mort en bas du cou et qui porte une boucle d'oreille. D'ailleurs, quand sa mémoire défaille, Gouti, son doudou de race indéterminée, lui rappelle tout ce qu'il y a à savoir. Au-delà de ces élucubrations de gamins, ça ne ressemblerait pas au signalement de l'un des complices du braqueur qui échappe à Marianne, tout ça ?

Michel Bussi nous emmène une nouvelle fois en Normandie, ses plages, ses villes riches en bord de plage, et la désolation des villages qui étaient miniers dans le temps et qui sont simplement désertés aujourd'hui. le rendu de la vie dans ces petits village, les relations entre ses habitants, la déprime qui les gagne tous, les regards que l'on jette de derrière ses rideaux, parce qu'il ne s'y passe jamais rien, l'obligation pour les enfants de partir pour tenter de se trouver un avenir, est particulièrement bien rendu.
Maman a tort est un thriller divisé en 3 parties, chacun portant le nom d'une femme qui y jouera un rôle particulièrement crucial, tandis que le récit s'entrecroise sur Malone, un petit bout de chou très sympathique et particulièrement (un peu trop peut-être ?) bien éveillé pour son âge. J'ai trouvé les personnages de Marianne et d'Amanda bien réussis et très réalistes ; je suis un peu plus dubitative quant au personnage interlope d'Angie.
Dans cet opus, Bussi travaille sur l'axe émotif de son lecteur : Malone est un petit garçon auquel on s'attache finalement bien vite et qu'on aimerait savoir à l'abri de tout et de tous. Personnellement, j'ai un peu moins aimé "Maman a tort" que d'autres livres de cet auteur : l'histoire m'a paru s'égarer à un moment donné, à l'occasion d'un nouveau retournement de situation, et comme j'avais deviné une partie de l'intrigue, le récit m'a paru s'étirer en longueur et manquer de ressorts. La dernière partie est menée tambour battant, mais à ce moment-là, il y a, à mon gout, un abus de nouvelles révélations qui nuisent à la qualité de l'intrigue. Enfin, j'ai souvent du mal avec les dernières pages des livres de Bussi (Nymphéas noirs, N'oublier jamais, par exemple), sorte de happy end un peu amer et terriblement sentimental qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe.

Ceci dit, Maman a tort, en cette période de fête des mères (si la vôtre est fan de thriller pas trop sanglant, voici une idée cadeau toute trouvée qu'elle appréciera surement !) est une lecture agréable, avec du suspense et des personnages bien réussis. On y apprend pas mal de choses sur les mécanismes de la mémoire des petits enfants, explications bien amenées, bien intégrées et récits, et aussi instructives que faciles à comprendre. L'idée de "envie-de-tuer.com" est très séduisante, c'est d'ailleurs bien dommage que ce site n'existe pas... ça permettrait de se défouler sans faire de mal à personne ! Enfin, j'ai juste A-DO-RE les contes de Gouti. Dites, Michel Bussi, quand est-ce que vous vous lancez dans l'écriture de livres pour enfant ?

Enfin, il me reste à remercier chaleureusement ma jolie nièce, connue ici sous le pseudo Selena_974, d'une part parce qu'elle m'a prêté ce livre, et ensuite parce qu'elle m'a proposé de l'accompagner à la rencontre organisée par Babelio avec l'auteur. C'est beau, la famille !!!
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critiques presse (1)
LaPresse
27 octobre 2015
Un admirable page turner où tous les éléments sont réunis pour passer un bon moment de lecture divertissante et intéressante.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (272) Voir plus Ajouter une citation
Trop de tricheurs dans la partie. Elle considérait l'amour comme une arnaque pour les gogos, exactement comme les tickets de la Française des Jeux qu'elle vendait aux clients
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- On panique après le braquage de Deauville. On s'étonne, on s'inquiète. Ça vire même à la psychose. Mais ce qui me sidère, moi, c'est plutôt que les braquages soient si rares. Tu vois, que les passants n'aient pas plus souvent envie de se servir directement dans les magasins. Tu ne trouves pas ça étrange, Marianne, tous ces gens qui passent devant toutes ces vitrines sans les exploser ? Qui se contentent de regarder à travers elles comme s'il s'agissait d'un écran virtuel, sans même oser envisager que tous ces objets qu'ils ne pourront jamais se payer, après tout, ils y ont droit autant que les autres. Sans même se dire que puisque le fric est un truc qui a été inventé par les riches, pourquoi les pauvres n'inventeraient-ils pas la fauche comme mode de transaction ?
La commandante baîlla devant son écran. Ça ne coupa pas Papy dans son élan.
- Franchement, tu ne trouves pas sidérant que tous ces gens qui remplissent leur Caddie continuent de payer sagement à la caisse pour enrichir des boîtes qui font des milliards de bénéfice, plutôt que de filer en sprint tous ensemble, en explosant façon bélier les tourniquets de tous les hyper de France ? Tu ne trouves pas ça dingue, que des types puissent encore se promener en Porsche dans la rue sans se faire caillasser, avec une Rolex au poignet sans se le faire trancher ? Que les gens qui n'ont plus rien à perdre acceptent de se retirer du jeu comme ça, sans même miser le peu qu'il leur reste, même pour l'honneur, même pour épater leur copine, même pour garder un peu de dignité face à leurs gosses... Bordel, même au poker, tu ne perds pas tes derniers jetons sans faire tapis !
La commandante profita d'une brève pause pour glisser un commentaire. Une fois lancé, le lieutenant Papy pouvait monologuer des heures.
- C'est parce qu'on fait bien notre job, Papy ! Et on est même payés pour ça. Pour faire peur aux gens. Gardiens de la paix, de la paix civile et publique, c'est notre titre officiel depuis cent cinquante ans ! Même si depuis, le monde est devenu un enfer.
(p. 182-183)
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D’ailleurs, en matière d’égalité des genres, Marianne commençait seulement à se rendre compte de cette terrible injustice biologique : un mec n’avait aucune horloge interne à respecter ! Aucun compte à rebours ! Un vieux gars pouvait même se décider à draguer à cinquante ans et devenir père à soixante. Mais une vieille fille, si elle se réveillait trop tard… Adios, le petit Jésus, la chair de sa chair, le fruit de ses entrailles. Game over ! Même si le prince charmant finissait par se pointer en s’excusant du retard. Game over ! Du coup, Colombine n’avait pas le choix, si elle voulait avoir son Polichinelle à elle, elle devait illico trouver le bon Pierrot.
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Plaire, pour Amanda, cela se limitait à sourire aux clients du Vivéco et à avoir l'air propre, reposée, pas même élégante et maquillée. Pour le reste, elle avait abandonné le jeu du baratin amoureux... Trop de tricheurs dans la partie. Elle considérait l'amour comme une arnaque pour les gogos, exactement comme les tickets de la Française des Jeux qu'elle vendait aux clients. On ne gagnait jamais, ou alors des petites sommes, juste assez pour vous inciter à rejouer, à y croire, mais jamais la cagnotte qui vous mettrait à l'abri jusqu'à la tombe.
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Parce que ce sont les parents qui construisent la mémoire de l’enfant ? — Oui, presque à 100 %. C’est vrai aussi pour nous, d’ailleurs. C’est ce que l’on appelle la mémoire épisodique, ou autobiographique. Notre mémoire adulte est presque intégralement constituée de souvenirs indirects. Des photos, des récits, des films. Exactement comme le principe du téléphone arabe, des souvenirs de souvenirs de souvenirs. On croit se rappeler avec précision des vacances d’il y a trente ans, de chaque jour, chaque paysage, chaque émotion, mais ce sont uniquement des images, toujours les mêmes, que nous avons sélectionnées et recomposées en fonction de critères très personnels, comme une caméra qui ne filme qu’un seul angle de vue, qu’une partie du décor. C’est la même chose pour votre premier gadin à vélo, votre premier baiser, vos cris de joie le jour des résultats du bac. Votre cerveau trie et ne retient que ce qui l’intéresse en fonction de sa subjectivité. Si vous pouviez remonter le temps et repasser le film exact du passé, vous verriez que les faits réels correspondent peu à vos souvenirs. Quel temps faisait-il ? Qu’aviez-vous fait avant, après ? Qui était là à part vous ? Rien, aucune idée, il ne vous reste que des flashs !
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Vidéo de Michel Bussi
À l'occasion du festival "Quai du Polar" 2023 à Lyon, Michel Bussi vous présente son ouvrage "Trois vies par semaine" aux éditions Les Presses de la Cité.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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