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Critique de Cleophis


On entre dans le vif du sujet dès le premier chapitre où l'on voit la commandante Marianne Augresse reconstruire quelques fils du puzzle sur la vie de Malone, ce petit garçon qui répète que sa mère n'est pas sa vraie mère, malgré toutes les preuves administratives. On sent tout de suite que rien n'est simple et que la situation est bien plus compliquée qu'il n'y paraît. Puis retour quelques jours avant pour comprendre comment l'histoire de Malone est arrivé aux oreilles de la commandante qui est déjà sur une affaire très difficile de braquage à Deauville.
Michel Bussi n'a pas son pareil pour nous faire entrer dans le quotidien de ses personnages qui nous paraissent tous si humains, à la fois si forts et si faibles. La commandante qui surfe sur deux affaires tout en déplorant son absence de vie familiale, le psychologue scolaire qui s'investit pour un enfant qu'il sent en danger sans pouvoir le prouver, la relation entre Malone, son doudou Gouti et sa mère, qui doit faire face aux allégations de son propre enfant, les braqueurs qui essayent d'échapper à la police. Les histoires de mêlent et s'emmêlent, s'imbriquent et se recoupent, jusqu'au dénouement final.
Même si certaines ficelles sont faciles à démêler en cours de lecture, les révélations finales restent bluffantes et la narration ne souffre d'aucune longueur. On est pris dans un tourbillon, tendus vers le sort du petit Malone.
J'ai particulièrement aimé sa façon de dépeindre la relation d'une mère et de son enfant, surtout parce que cela me parle. Il touche au but et le fait de manière si sensible au beau milieu d'une enquête policière!
Un très bon roman encore une fois.
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