Maman a tort

Michel Bussi sait écrire des romans efficaces. Celui-ci ne déroge pas à la règle. Beaucoup de rebondissements qui permettent au lecteur de rester actif et de chercher en même temps que les personnages. Et comme toujours, nous nous retrouvons piégés. Alors que la solution parait évidente, l'histoire se révèle toujours plus complexe. L'auteur donne toujours quelque chose à voir de plus que les apparences.
Rien à dire sur l'écriture, même si j'affectionne moyennement les retours en arrière. Parfois, un petit manque de concentration et hop ! nous sommes perdus dans la faille spatio-temporel.
Le sujet m'a intéressée car il porte sur la petite enfance via ce garçonnet de trois ans qui prétend que ses parents ne sont pas ses vrais parents. Des réflexions sur la mémoire enfantine qui sont pertinentes. On passe un bon moment et en même temps, on apprend des choses. Il y a également ce rapport à la maternité qui traverse le livre de part en part. Cela permet de se mettre dans la peau des personnages. D'ailleurs, parlons-en des personnages. J'ai beaucoup aimé celui de Marianne Augresse, la commandante chargée de deux enquêtes qui se rejoignent et qui est « taraudée » par un désir très fort de devenir maman avant que l'horloge biologique n'en décide autrement.

Vous l'aurez compris, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman. Merci qui ? Merci Michel Bussi.