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Critique de Val_07


Un avion sans elle, best-seller incontesté de la littérature policière française, écrit par Michel Bussi, lui-même numéro un du polar en France. Un tel tableau de chasse attire forcément un lectorat conséquent aux attentes conséquentes, dont je fais partie. Alors, mission accomplie ?

1980, Jura. Sur le Mont Terrible, l'impensable se produit : un avion en provenance d'Istanbul se crashe, tuant sur le coup tous les passagers à son bord. Tous ? Non ! Une petite fille s'accroche irréductiblement à la vie au milieu des décombres enflammés. Sauvée par les pompiers, le bébé anonyme fait l'objet d'une bataille médiatique entre deux familles, qui reconnaissent chacune la miraculée comme étant leur descendante. Finalement, la justice tranche : l'enfant sera rendu au couple Vitral, et non aux Carville. Deux décennies plus tard, la découverte d'un cahier de notes jusque-là tenu secret pourrait bien tout changer...

Ce que l'on peut affirmer sans risque, c'est qu'avec Un avion sans elle, Michel Bussi a pris le parti de l'originalité ! Un véritable roi Salomon 2.0. avec en prime des explosions, de la corruption, des psychopathes et des courses-poursuites. Bussi va jusqu'à affubler ses protagonistes de noms incongrus malheureusement évincés de l'adaptation de M6 (j'y reviendrai dans quelques lignes). Adaptation moyennement fidèle à l'oeuvre originale, mais qui remplit à merveille son rôle de divertissement addictif spécial jour férié pluvieux (les quatre épisodes ayant pour ma part été avalés en une après-midi).

J'avais au départ un peu peur que la "bataille" entre les deux familles fasse très cliché, avec d'un côté les Vitral gentils ouvriers communistes de leur état, et de l'autre les Carville méchants hommes d'affaires catholiques jusqu'à l'os, mais finalement ce ne fut pas le cas. Les personnages deviennent au fil des pages beaucoup plus nuancés. Une enquête donc très bien amenée sous forme de flash-backs et secrets de famille, avec comme carotte la véritable identité de "la miraculée du Mont Terrible", alias Libellule en hommage à la fameuse chanson de Charlélie Couture.

Pour conclure, malgré quelques coups de mou en milieu d'histoire, Un avion sans elle est un excellent crû qui m'a fait m'intéresser de plus près à la prolifique progéniture littéraire de M. Bussi. Chapeau bas, et rendez-vous probablement à Giverny pour le prochain, Nymphéas noirs.

Bonnes lectures ! :)
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