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Critique de Tachan


Codex Alera est une série où chaque tome revêt une nouvelle surprise mais nous acheminant vers la fin de la série celles-ci sont tout de même plus prévisibles. Ainsi ce cinquième tome forme en soi un diptyque avec le sixième et dernier, qui sortira probablement en poche l'an prochain, un diptyque sur la dernière phase de l'ascension de Tavi ou Octavien comme on va devoir s'habituer à l'appeler. Reconnu désormais comme héritier de l'Empire, il va devoir se montrer à la hauteur.

Au fil des tomes, j'ai eu l'impression que la saga offrait de plus en plus de fantasy à ses lecteurs avec désormais bien plus de magie et de créatures qu'au début, même si la politique et les manoeuvre politique qui font le sel de la série avec les missions des membres de la famille de Tavi ne sont pas oubliées.

Ainsi, cet opus est un tome où nous allons à la rencontre de l'ennemi ultime, un ennemi terrifiant : les Vordes et leurs terribles reines. Dans un tome 100% action, on découvre ce nouvel ennemi qui est au centre de toutes les intrigues. On apprendre à le connaitre, on cherche à comprendre comment il fonctionne, etc. Et c'est très intéressant car contrairement aux autres fois, ce n'est pas un ennemi humain mais des créatures qui fonctionnent différemment, comme des abeilles en fait, et cela change vraiment tout en apportant une petite touche originale bienvenue.

Pour autant, l'auteur recycle la même recette qu'habituellement dans le fond. Il offre une intrigue à multiples pan où l'on suit d'un côté Tavi de l'autre côté de l'océan avec Max et Kitai, sur le territoire des Canims ; et de l'autre Bernard, Amara, Isana, Araris, Gaius à Aléra face aux Vordes qui attaquent. Chaque groupe est à la recherche de solution pour lutter contre cette nouvelle menace ravageuse. Tavi est plutôt, à l'origine, sur une mission diplomatique mais qui va évoluer et aller bien au-delà, de même pour Isana qui va tenter de convaincre le père de Max de rejoindre le front de Gaius. Bernard et Amara, eux, sont plutôt sur une mission d'infiltration même si eux aussi vont bien dévier ensuite et vivre bien d'autres aventures, parfois terribles.

On retrouve ainsi dans ce volume le même sens du rythme, les mêmes intrigues multiples et complexes qui ont tendance à évoluer bien loin de leur chemin initial, les mêmes personnages hommes comme femmes charismatiques, que d'habitude chez Jim Butcher. C'est une recette bien connue qu'il décline à l'infini. Je regrette cependant cette fois, que la fin approchant, il n'y ait pas vraiment de nouveau développement du côté des personnages. le seul fait notable est la découverte du père de Max, un homme fort intéressant qui permet d'approfondir les relations de cette génération d'homme, celle de Septimus, le père de Tavi, avec Gaius. J'aurais tout de même aimé que ce ne soit pas le seul car les autres sont assez statiques, l'auteur ayant sûrement déjà atteint ce qu'il souhaitait proposer pour eux.

Cependant cette lecture fut à nouveau passionnante de bout en bout, une fois le tome commencé, il est dur de le lâcher, mais frustrante car lorsqu'on termine, le combat contre les Vordes est loin d'être fini, lui. Nous ne sommes encore que dans une phase d'approche où les ennemis apprennent à se connaitre. Tout reste à faire et il reste encore plein de mystères non résolu. C'est donc un final très frustrant surtout quand on ne connait pas la date de sortie du prochain tome. A quand la suite et fin ?
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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