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Citations sur Lottery boy (6)

Quelqu'un venait les attaquer, s'emparer de ses millions. Ce quelqu'un était accompagné d'un chien, et aux larmes qui perlaient dans les yeux de Jack, Bully devina qu'elle savait quel chien. Il regarda l'oreille déchirée de Jack : Janks.
Janks était ici, pour taxer Bully, pour le dépouiller.
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il lut la liste des ingrédients au dos de la boîte, parce qu'il aimait bien les choses qui disaient ce qu'elles étaient sans essayer de te dire autre chose.
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Ce n’était pas ses reçus. Il les collectionnait, les ramassait par terre, les récupérait parfois dans les poubelles. Il les lisait parce qu’il était curieux de savoir ce que les gens achetaient dans les magasins, mais s’il les gardait, c’était au cas où il se fasse prendre à l’extérieur d’un magasin avec un truc qu’il n’aurait pas payé.
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L’homme continuait à parler, mais Bully n’écoutait plus. Il regardait son ticket. Quel jour on était aujourd’hui ? Ses yeux se posèrent sur l’écran de la caisse. D’un côté, c’était écrit 18. 45 ; de l’autre, 9 août 13. Mais de quel jour on parlait, là ? Tout d’un coup, il n’arrivait plus à comprendre ce que signifiaient les chiffres. Il était idiot. Il se retourna et regarda un journal pour obtenir un vrai jour portant un nom. Aujourd’hui, on était vendredi. Le 9 août. Il compta les mois sur ses doigts, de février à août. Presque six mois. Ca faisait combien de jours, ça ? Certains mois avaient plus de jours que d’autres et il essaya de se repasser en mémoire une comptine rouillée. En février, il y avait vingt-huit jours, sauf les années bissextiles, il savait ça. Il regarda de nouveau la date d’aujourd’hui. C’était trop compliqué à calculer alors il arrondit à trente pour avoir une estimation. Mais il n’y arriva pas non plus. Alors il essaya de faire trois fois six, ce qui donnait dix-huit, et il ajouta un zéro. Ça faisait cent quatre-vingts, déjà ! À l’idée d’avoir dépassé le délai, il eut soudain très peur. Mais l’homme lui souriait. – Tu as cinq jours, enfin, six si tu comptes ce qui reste d’aujourd’hui, c’est ça qui te reste sur le ticket, dit-il. Il se pencha par-dessus la caisse et son expression changea : comme s’il voulait dire quelque chose qui ne faisait pas partie de son boulot. – Et je resterais discret, à ta place… jusqu’à ce que quelqu’un se manifeste pour toi chez Camelot… (…) Les derniers zombies rentrèrent dans le théâtre et, pendant quelques instants, personne ne dit rien. Bully sentait la nouvelle monter vers ses lèvres. – Je l’ai gagné, dit-il. – Gagné quoi ? » demanda madame Sammy d’un ton rêveur. T’as gagné quoi, trésor ? – Le loto. Je l’ai gagné ! – Quoi ? demanda Sammy d’une voix plus dure. Combien ? – Tout, répondit-il dans un murmure presque inaudible. Si bien qu’il fut surpris d’entendre Sammy se moquer de lui : – Tu l’as pas gagné ! T’as rien gagné du tout ! Sinon tu s’rais à la télé ! – S’il est pas mignon, dit madame Sammy. – C’est que j’leur ai pas encore dit ! Et d’façon, j’veux pas de publicité. C’est une décision qu’il venait de prendre. Il n’aimait pas l’idée qu’on le prenne en photo depuis que sa mère ne tenait plus l’appareil. – Bien sûr, mon trésor, dit madame Sammy en l’embrassant à nouveau. Il essaya de se dégager sans la vexer parce que ça faisait mal à l’endroit où Janks l’avait étranglé. – Tu vas où ? dit-elle avec un petit rire, comme si c’était un jeu. Et il sortit la tête de dessous les bras de madame Sammy. – J’ai tous les chiffres ! La voix de Sammy grinçait, éraillée, comme s’il essayait de la faire monter dans les aigus, pour se moquer de la voix de Bully qui changeait sans arrêt. Bully se leva. – Oui, tous les six ! Ils les ont scannés et tout. Et je vais chez Camelot pour le récupérer ! À Watford ! ajouta-t-il pour montrer que c’était la vérité vraie, parce que Watford existait bel et bien. Sammy s’arrêta de rire et son visage se ferma, et il scruta Bully quelques secondes avant de reprendre la parole. – Voyons un peu ce p’tit ticket que t’as, dit-il calmement. Et Bully se rendit compte qu’il en avait dit beaucoup trop. – J’l’ai pas sur moi, hein, j’l’ai planqué… Il tapota sa poche de manteau avec son petit doigt pour signaler à Jack qu’il était prêt à partir. Mais Jack était toujours allongée sur le dos, Sammy lui massant le ventre. – Tu l’as mis où alors ? – J’l’ai laissé à la consigne… Bully transforma l’air qu’il expirait en un léger sifflement et Jack se remit sur ses pattes. Le devoir l’appelait. – Quelle consigne ? Y en a pas à Waterloo. – Quoi ? Ouais, ouais, nan, pas là-bas. – Où alors ? Elle est où, la clé ? Bully fit mine de tapoter partout sur son manteau comme s’il la cherchait. – J’sais pas… Bon, faut qu’on y aille. On a des trucs à faire. Ouais, à plus. Et il s’éloigna au petit trot sur le Strand avant même que les Sammy se soient relevés. – Bully, trésor, t’en va pas ! s’époumona madame Sammy, mais il ne se retourna pas. Il traversa sous le nez d’un bus, Jack à quelques pas devant lui, qui connaissait le chemin. Et ils marchèrent à ce rythme, jusqu’à la passerelle, qu’ils empruntèrent, dépassant les types qui jouaient toujours de la trompette et du tam-tam pour gagner des sous, et atteignirent Waterloo à l’heure où le soleil envisageait d’aller au lit pour la nuit.
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C’est lui ! Là-bas, là-bas ! Dans le bus. Vite, vite, il va à Picadilly ! Le perds pas ! Fais demi-tour !


– C’est bon, la Casquette. Pas la peine de répéter quinze fois.


Terry jeta son mégot sur la route et fit son demi-tour.


– Accélère ! Accélère ! dit la Casquette.


Terry écrasa la pédale… la voiture fit un bond en avant, puis cala. Un policier s’approcha pour lui parler juste au moment où il redémarrait la voiture ; Terry fit rugir le moteur et s’éloigna en trombe.


– Il a pas relevé la plaque, si ? gémit la Casquette.
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C’était dans ses gènes. Il l’avait décidé, parce que dès qu’il serait assez grand, il allait braquer une banque ou se faire embaucher quelque
part, ou quelque chose comme ça, et il aurait de quoi s’offrir un logement bien, avec des toilettes, un lit et la télé. Il revint à la réalité.
La dame continuait à le mesurer des yeux.
- Seize ans…vraiment?
- Ouais, j’ai eu le cancer quand j’étais petit et ça m’a ratatiné, dit-il d’un ton très naturel. Parce que le cancer te faisait réellement ça. Sa mère, après tout cet hôpital, n’avait jamais plus porté de talons.
- Oh, mon chéri. Mon pauvre chéri. Rentre à la maison… Tiens, offre-toi un bon repas avec ça, et ne va pas le dépenser à autre chose, d’accord ? dit-elle en le regardant avec des yeux plus larges.
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