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Critique de AlexJd


Au XIXe siècle, afin de ne pas voyager avec des sommes trop importantes, les voyageurs fortunés se voyaient remettre par la banque, où ils venaient préalablement de déposer le montant dont ils pensaient avoir besoin durant leur expédition, une lettre de crédit circulaire. Cette dernière leur permettait ainsi, de se faire délivrer de l'argent dans des banques prévenues à l'avance de leur passage. Lesdites banques avançaient l'argent, avant de réclamer le remboursement auprès de la banque émettrice de la lettre de crédit circulaire. Par voie postale. Soit quelques jours entre le moment où le voyageur “retirait” l'argent et le remboursement.

Confiante dans l'inviolabilité de sa lettre de crédit circulaire, la banque "Glyn, Hallifax, Mills & Co" ne jugeait pas nécessaire de prévenir ses correspondants, du passage de leur “client”. Une faille dont allait profiter des faussaires et de son équipe de complices.

Olivier Cabiro, auteur de " L'affaire de la banque Glyn" retrace grâce à un travail de recherche minutieux un portrait très complet de chaque protagoniste, qu'ils soient escrocs, membres de la justice ou banquiers, expliquant avec moults détails cette arnaque bancaire dans toute sa globalité, que ce soit ses prémisses et sa préparation, son but, son déroulement et ses conséquences. Un récit abondamment documenté, dense, aux personnages bien réels, qui pourtant semblent tout droit sortis d'un roman d'Alexandre Dumas.
Malgré quelques répétitions, néanmoins nécessaires pour ne pas perdre le fil de l'histoire, ce récit, proposé par la Masse Critique de Babelio, est une mine d'informations sur cette première arnaque bancaire à grande échelle, oubliée depuis longtemps, malgré le fait d'avoir fait grand bruit à l'époque.
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