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Critique de raton-liseur


Un achat impulsif quelques jours avant le début des vacances… Merlin, la Table ronde, Brocéliande, la Grande et la Petite Bretagne… Beau programme pour une première lecture d'été, un brin nostalgique puisque je ne reverrai aucun de ces endroits avant plusieurs mois… Je me suis donnée comme excuse pour justifier cet achat qu'il serait bon de mettre enfin le nez dans la « vraie » histoire de Merlin, celle des épiques épopées du Moyen Age, et ne pas se contenter des brides déformées des Merlin modernisés…
Aussitôt acquis, aussitôt entamé. Et je m'aperçois que mes connaissances n'étaient pas si mauvaises, puisque je connaissais tout des évènements contés dans ce livre, à la seule exception de l'épisode de la visite de Merlin à Rome. Pas peu fière de moi (fierté facile, j'en conviens), j'ai tout de même apprécié d'assurer mes connaissances, et ce livre me donne maintenant envie de m'attaquer à l'original, au roman écrit par Robert de Boron lui-même. Et puis aussi aux suites que mentionne Anne-Marie Cadot-Colin, la Suite-Vulgate et peut-être surtout la Suite-Huth.
Il est d'ailleurs intéressant de voir la cassure dans l'écriture du livre autour du chapitre 15, cassure qui s'explique lorsque l'on lit les notes de l'auteur sur l'adaptation qu'elle a faite. Toute la première partie suit le livre de Robert de Boron et montre une belle homogénéité. Avec la fin du règne d'Uter Pendragon et l'avènement d'Arthur, prend aussi fin la narration de Robert de Boron, et Anne-Marie Cadot-Colin s'est appuyé sur une des deux suites anonymes, la Suite-Vulgate, qui est celle des premières années de règne d'Arthur et aussi celle de Viviane. Les événements sont là plus flous et difficiles à cerner. Et je ne comprends toujours pas les relations entre Viviane et Merlin, les motivations de l'un ou de l'autre. Peut-être est-ce mieux ainsi me disait M'sieur Raton à qui j'expliquais ma frustration, et il n'a peut-être pas tord… Mais maintenant j'ai mordu à l'hameçon et il me faudra aller jeter un coup d'oeil à cette suite.
Et aussi à la Suite-Huth, négligée par l'auteur de cette adaptation parce que trop sombre et donnant une image dégradée de Merlin. Qu'est-ce que cela, une image sombre. Me voilà appâté, alléchée, et ce livre a donc réussi avec moi son pari, à savoir donner le goût de la littérature médiévale. Je suis certes légèrement (c'est un euphémisme) plus âgée que le public visé (puisque je me suis aperçue en écrivant cette note de lecture que ce livre est au programme du collège), mais je dois encore avoir 13 ans dans quelque recoin de mon cerveau, alors oui, je n'ai aucune honte à dire que j'ai profité de cette lecture adolescente et médiévale !
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