Comment j'ai sauvé la planète

Sophie Caillat est une journaliste spécialisée dans les sujets écologiques. Elle a des convictions profondes et part d'un constat inquiétant : le réchauffement climatique est là et bien là avec toutes ces terribles conséquences pour l'environnement. Elle rêve pourtant de sauter d'un avion à l'autre. Elle est pleine de belles idées et de nobles idéaux mais sa vie ressemble à un feuilleton télé comme Sex and the city. Elle aimerait bien sauver la planète mais sans trop changer ses habitudes ni son niveau de vie. Elle n'est pas la seule dans ce cas. Avec une belle constance, elle fait toutes sortes d'expérimentations : elle se lance dans le lombri-compostage, passe ses soirées dans des soupes disco, se déplace en vélo et tente de faire des tas d'économies d'énergie... A chaque fois, elle se met à la place de la consommatrice lambda et tente d'évaluer l'intérêt de la démarche en ne se laissant pas leurrer par les pièges du marketing "bio". Livre plein d'humour et fort intéressant. Il s'agit d'une écologie au quotidien qui ne doit jamais être une sanction.
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Ce livre mitigé pèche de manière générale par sa trop grande tiédeur. Il essaye d'être drôle et l'est un peu, mais trop peu. Il essaye d'être instructif, mais à nouveau, il l'est trop peu. Il essaye d'être accessible et ne parvient qu'à être mal écrit. Il tente d'informer sans culpabiliser mais, hélas, c'est plutôt raté...

Pour raconter le petit quotidien et faire rire, il faut une bien meilleure plume (je pense à Nicole de Buron, par exemple) mais si on veut informer et éventuellement donner de l'espoir pour l'avenir de notre planète, il faut être plus rigoureux, plus informé soi-même. Un mélange des deux objectifs aurait pu donner un livre brillant s'il n'avait pas été aussi mal écrit.
On dirait le micro-trottoir du parfait bobo-bio, le quidam qui donne son petit son avis sur toute la mouvance écologique à la mode, avec un grand air d'importance et finalement bien peu de choses pertinentes à dire...

Bref, ce livre trouvera une excellente place dans vos toilettes. Vous pourrez ainsi lire un petit chapitre par-ci par-là et, sans attentes particulières autres que de passer le temps, vous ne serez ainsi pas trop déçu.

Comment j'ai sauvé la planète, c'est une série d'expériences auxquelles se livre l'auteur pour améliorer sa vie quotidienne sur le versant écologique. Elle fait la chasse au plastique, adopte des lombrics, sacrifie sa voiture , explore le bilan carbone de son addiction au mail...
Je me demande un peu quel public ça vise: le style est très relax, ça manque de détails , se contentant parfois un peu trop d'anecdotes rigolotes, mais les lecteurs qui apprécieraient justement ce style sont-ils vraiment intéressés par le lombri-compost dans leur cuisine, déjà pour les ceintures noires du sujet? Cependant, elle avoue ses échecs avec un naturel amusant et dénonce à la fois les travers de notre société et le sectarisme de certains aficionados vert/vegans ou autre.
Cela peut donner des idées de sujet à creuser à un lecteur intéressé qui chercherait à aller plus loin...

Comme chacun sait, notre planète est mal partie si on continue ainsi. L'auteur a donc décidé de tester pour nous quelques solutions, entraînant sa famille parfois rétive à ses expériences, heureusement pas toujours de longue durée. le vélo, le bio, le tri, la naturel, la douche plutôt que le bain, la gourde au lieu de l'eau minérale, la Ressourcerie, la Mooncup, le vegan, la lombricompostage, les couches lavables, le bicarbonate de soude, etc. Avec des flops, mais pas que et je pense qu'elle a gardé quelques changements.

Avec humour, elle décrit donc ses expériences, les discussions avec sa famille, ses rencontres avec les responsables de divers mouvements.

Elle habite Paris (mais heureusement réalise qu'en province ne garder que le vélo, ça peut être un peu raide pour aller travailler). Mon problème c'est qu'on passe d'une idée (excellente) à l'autre et même si c'est bien détaillé on ne sait plus trop quoi décider, tellement le problème est vaste! A moins de revenir sur un chapitre précis selon ses besoins ou envies du moment?

Je retiens quand même ce qui m'avait impressionnée dans Zéro déchet, à savoir que "ne pas produire de déchets est une bien meilleure idée que les recycler" (dans ma petite ville, à part les bacs et la déchetterie, chacun fait comme il veut dans sa poubelle, de toute façon on paie la même somme!)(et ce n'est pas toujours aisé de comprendre tous ces sigles) et tenter de supprimer l'emballage au maximum.

"Parfois je me dis que si la collectivité veut me motiver, il y a un moyen assez efficace : l'argent. Ainsi la consigne du verre s'est longtemps avérée très utile pour le collecter." Rien que lutter contre les emballages, c'est du boulot, je le ressens quotidiennement!
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Le défi quotidien de mieux (voire moins) consommer, tel est celui que s'est lancée Sophie Caillat. En ressort en premier lieu, beaucoup de culpabilité... envers la planète d'abord, mais également envers sa famille à qui elle fait “subir toutes ses lubies”. C'est pourtant bien normal d'en faire tout un fromage quand c'est le sort de la planète qui est en jeu (vous avez vu Demain ?) ! Car, même si à titre individuel les contributions sont la plupart du temps minimes comparées aux problématiques mondiales, elles n'ont sont pas moins réelles, et cumulées peuvent faire une vraie différence.
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Un tour d'horizon des actions mises en oeuvre dans le quotidien d'une citaidine, pour consommer dans le respect de la planète. 22 expériences, relatées en cours chapitres, notées dans leur efficacité, économies réalisées et plaisir ressenti. Quelques données chiffrées remettent l'action dans son contexte.

Journaliste de formation et de métier, Sophie Caillat tente de trouver une solution au problème du réchauffement climatique qui est bien là. Une solution, OUI, mais sans trop changer ses habitudes, ni vraiment diminuer son confort de vie. Des astuces en somme très courantes et fréquentes mais qui ont sans doute le pouvoir de faire réfléchir les personnes non-initiés à l'écologie et la préservation de notre belle planète bleue.
Ce n'est pas ma meilleure lecture sur le sujet mais elle a au moins cet atout d'être accessible et d'aborder le sujet avec une pointe d'humour non négligeable.
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Sophie Caillat, journaliste, nous parle avec humour de tout les actes qu'elle a tenté de faire pour sauver la planète. A son échelle, elle tente d'être le plus éco-citoyenne possible et teste différentes alternative à la pollution qui nous entoure : faire un compost en appartement, se déplacer à vélo, ne pas utiliser de plastique pendant une semaine, changer ses habitudes alimentaires et son mode de consommation, fabriquer ses propres produits d'entretien et de beauté... Certains de ses essais ne sont pas de franches réussites, d'autres si. A la fin de chaque chapitre, chacun consacré à un "test" différent, l'auteur nous dit son avis et l'utilité véritable que cela a.

Traité d'une manière légère et humoristique, ce livre peut ne pas sembler très sérieux au premier abord mais a en réalité le grand avantage de nous montrer que chacun peut, à son échelle, contribuer à préserver la planète. En effet, tel le colibri de Pierre Rabhi, chaque goutte compte... Si l'auteur se présente sous la forme d'une super héroïne partie pour sauver le monde, elle nous fait part aussi de ses échecs (eh non, le compost en appartement n'est pas forcément une bonne idée!), de la contradiction qu'il existe entre les discours et les agissements, de la difficulté d'entreprendre des gestes éco-citoyens quand le reste de la famille ne suit pas...

Même si j'ai trouvé que certains chapitres auraient mérité plus de détails et d'explications, j'ai bien aimé ce livre qui m'a permis d'apprendre plusieurs éléments. Moi qui pensais trier correctement les déchets, je n'avais jamais pensé que mes tickets de métro n'étaient pas recyclables à cause de la bande magnétique (et quand on y réfléchit, c'est pourtant évident!) ni aux conséquences que cela avait de ne jamais vider ma boîte mail (laquelle est maintenant nettoyée : je le saurais à présent!) ...

Ce livre a donc l'avantage de faire découvrir ou de rappeler au lecteur un certain nombre d'éco-gestes. Je me suis ainsi rendu compte que j'en utilisais spontanément certains sans en être réellement consciente mais également que d'autres seraient tout à fait à ma portée si je m'en donnais la peine... et qu'il y en a d'autres que je ne ferais probablement jamais. le colibri que j'essaye d'être n'est donc pas encore au maximum de ses capacités à "sauver la planète" même s'il a déjà adopté un certains nombres d'habitudes allant dans ce sens et qu'il a encore pour projet d'en adopter d'autres.

Un livre à lire, donc et à approfondir!
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