Le résumé de la quatrième de couverture est trompeur. Je pensais avoir à faire à une uchronie, c'est plutôt la narration du point de divergence (le fameux "et si...") d'une uchronie non écrite.
Dans ce roman très court,
Roger Caillois se met dans la tête de
Ponce Pilate au moment où on lui demande de valider la condamnation à mort de Jésus. C'est une décision de justice, mais aussi une décision politique. On suit les doutes, les pensées, les hypothèses de
Ponce Pilate, jusqu'à sa décision finale de relâcher Jésus (ce n'est pas un divulgâchage car c'est écrit en 4ème de couverture).
L'uchronie est balancée en un court paragraphe final, ce qui est très décevant à mon sens.
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