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Critique de pbrient


Réunis autour d'une même passion, l'écriture, ils vous présentent un recueil de nouvelles qui a vu le jour grâce à leur coach d'écriture René Manzor. Sept nouveaux auteurs qui vous embarquent chacun dans leur univers pour leur toute première publication.
Mon avis : Pas facile de résumer un recueil de nouvelles, d'autant qu'ici ce sont sept nouvelles pousses. Avant toute chose, je tiens à leur tirer mon chapeau, il fallait oser et ils l'ont fait. Ce n'est encore pour eux qu'un coup d'essai, je leur souhaite d'en faire leur passion. Bien sûr, j'ai mes préférences dans ce recueil, mais j'ai pris plaisir à toutes les lire.
On commence par Stéphanie Baudron Cosson avec "Embrasez-vous", 35 pages. Un polar qui commence par l'embrasement d'une forêt et provoque le décès d'un couple. Accidentel ou l'oeuvre d'un pyromane ? La police qui enquête sur cette affaire suspecte très vite un pompier volontaire. Est-ce lui qui met le feu pour faire le héros après ? Cette nouvelle démarre par une flammèche et fini par un grand brasier. Une bonne intrigue, du suspense, des rebondissements et un très bon final qui m'a laissé coi.
Elodie Fabre avec "Maman", 50 pages. On fait la connaissance d'un couple qui attend un heureux événement. Cet enfant est souhaité, désiré par ce jeune couple. Mais la naissance du petit Léandro va chambouler leur vie et au fil des pages mettre leur couple en péril. Une nouvelle, teintée d'émotions, qui ne vous laissera pas indifférent.
Isabelle Weber avec "Emprise", 45 pages. Un roman noir, psychologique, sur l'ascendant que peut prendre un individu sur l'autre, jusqu'à le pousser, à son insu, à commettre l'irréparable. Une nouvelle qui m'a filé la chair de poule.
Alba Ombieri avec "Valentin, 1916", 80 pages. Malgré un début de lecture difficile à cause d'un choix de syntaxe, j'ai très vite été happé par cette histoire. Nous sommes en France en 1916, en pleine première guerre mondiale et on va faire connaissance avec Valentin, 12 ans. Son univers est un orphelinat dans lequel il a été placé dès sa naissance. Une nuit, le bâtiment est pris pour cible par des bombardements allemands, il en sera le seul survivant. Mais plus que la perte de ses amis, de ses enseignants, c'est la révélation ante-mortem d'un curé qui va chambouler sa toute jeune vie : sa mère serait peut-être vivante. Il va alors partir à sa recherche, traverser la France au péril de sa vie, car c'est la guerre avec toutes les atrocités que l'on connait. Rien ne lui sera épargné et avec cette nouvelle, Alba joue avec nos émotions. Elle a su retranscrire par ses mots la tristesse, la peur, l'horreur, la colère, la joie. Un très bon moment de lecture, une auteure à suivre.
Olivier Martial avec "74 après R.A.", 53 pages. Une dystopie qui nous décrit un monde sombre dans lequel je ne préférerai pas vivre. le jeune Vincent, 11 ans, vit avec sa mère dans un Paris, coupé en deux, après une pandémie mondiale. D'un côté "La cité", avec des gens sains et de l'autre "des zones déclassées", des parias, des malades. Tous contacts entre ces deux populations sont interdits par la génération algorithmique. Autant le dire tout de suite, ce genre de récit n'est pas ma tasse de café, j'ai du mal avec la SF même si avec ce récit, c'est peut-être le monde de demain ! Mais pour les amateurs du genre, elle sera parfaite.
Alys Réal avec "Entre chienne et louve", 50 pages. Mon coup de coeur avec ce thriller psychologique, une intrigue époustouflante et un final explosif. Quel talent, il fallait la trouver cette histoire, moi, j'aimerais bien la relire dans un récit plus long, je dis ça… Louise Salazar est pédopsychologue à Paris et sa vie bascule quand son entourage professionnel apprend qu'elle vie avec une femme. Son couple n'en sortira pas indemne, elle va s'exiler en Normandie en quête de tranquillité, un retour aux sources. Lors d'une balade en forêt, Sansa sa chienne, découvre le corps sans vie d'une enfant. Pour la tranquillité, c'est plutôt mal engagé. L'enquête sera confiée à l'OPJ Thomas Weber, un ami d'enfance de Louise. Il va lui demander de collaborer en tant qu'intervenante et psychologue, car très vite les soupçons vont se porter sur un gamin de 13 ans, mutique depuis son arrestation. L'intrigue est maitrisée, le suspense interminable et une fin qui demande une suite. Une plume qui ne peut que séduire les fans du genre, moi, je suis scotché par tant de maturité d'écriture. Je lui souhaite un aussi beau chemin qu'un certain Nicolas Druart, infirmier comme vous Alys, avant d'être un des piliers du thriller français.
Louise Calvi avec "La vespa rouge", 44 pages. Voici une nouvelle joyeuse, pleine de complaisance, de légèreté et ça fait du bien. Mettez votre casque, vos lunettes et c'est parti. Tout commence en 1955 en Toscane, dans la région de Pise, et la première usine de fabrication de « La guêpe », Vespa en italien, notamment son modèle phare, la GS 150. Natale, un jeune rital du sud dévasté par le chômage, monte dans le nord pour trouver du travail. Il sera embauché dans l'usine de Pontedera, sur la chaîne de montage de la GS 150 ? Pour sa première vespa, il y apportera une touche personnelle et c'est cette vespa que nous allons suivre jusqu'en 2016. Quel beau voyage, que de belles rencontres à travers tous ces personnages, qui, un jour, ont posé les fesses sur la selle de cette vespa. Des moments de tendresse, des émotions à fleur de peau, que ce fût bon.

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