Vendredi 14 avril 2017,20h05.
-Cher confrère, merci de m'avoir adressé votre patiente,Mme Andrieu,cinquante -sept ans ,aide -ménagère à Luzech, pour le bilan mensuel de sa cardiomyopathie.L'ėchographie réalisée le jeudi 13 avril 2017 ne met pas en évidence de dilatation des ventricules ni de .... Ah!super!
Stan ouvrit la bouche au moment où "Carotte" s'insurgea :
- Il n'y a pas de Nazgoulac ou autre créature démoniaque. Les monstres, ça n'existe pas ! Vous êtes débiles, ou quoi ? Vous ne voyez rien ? Il y a juste une sorte de secte, probablement dirigée par un gourou sociopathe, qui procède à des sacrifices humains ou d'autres actes abominables.
Dupont et Dupont firent la même moue incrédule. Stan se redressa.
- C'est bon, Gaëlle, je crois qu'on l'a compris, ton point de vue.
Sa main vengeresse répandra le sang sur les âmes en peine.
Ou l'urine.
Le baba-yaga déboutonne son jean. Il écarte les jambes, se met en position et, tout en pointant le glock contre l' "insecte" qui se prosterne à ses pieds, il pisse sur le sans-abri pétrifié.
-Julie,faut que t'arrêtes avec Olivier.On ne sait plus comment te le dire.Tu nous inquiètes ,Je sais que c'est cruel....mais il faut que tu l'acceptes.Je suis désolée. Olivier est mort .Ça va faire quatre mois qu'il s'est suicidé.
Pas besoin d'ordinateur ou d'un téléphone portable. Lire,c'est le pouvoir de s'affranchir de cette technologie qui pollue notre quotidien et appauvrit notre imagination.

« »- De nos jours, les êtres humains passent leur temps à se juger. C’est le mal du siècle. Aujourd’hui, vous êtes jugé pour tout et n’importe quoi. Il existe les jugements standards : le sexe, la couleur de peau, la religion, le style vestimentaire, l’orientation sexuelle ; mais, ces dernières années, cette liste a augmenté de façon exponentielle. Désormais vous pouvez être jugé sur votre régime alimentaire, votre empreinte carbone, l’endroit où vous faites vos courses, si vous commandez sur Internet. Et, comble de la bêtise, vous pouvez même attribuer des notes. Nous sommes dans une culture de jugement et de notation. On juge. On note. Vous pouvez noter le film que vous avez vu au cinéma, le dernier bouquin que vous avez lu, mais aussi le restaurant où vous avez mangé la veille, le coiffeur qui vous a coupé les cheveux, le médecin qui vous a examiné, l’hôpital qui vous a soigné. Vous pouvez même demander à vos proches de noter le service funéraire qui s’occupera de vous. »
Du pur bonheur, avec Cinabre, Nicolas signe incontestablement l’un des thrillers de l’année.
Dès les premières pages ce livre vous hypnotise complètement. Après avoir été prisonnier de « l’enclave », me voilà cette fois envoûté par « l’hôtel Ferdinand ».
L’histoire est menée d’une main de maître, la plume est agile, minutieuse et délectable. L’angoisse est au rendez-vous et l’ambiance de certains passages vous fera frémir la colonne vertébrale et dresser quelques poils sur les bras.
Dévoré d’une traite, cette histoire est sans faille et l’intrigue est parfaite. Tout est bon, les personnages, les lieux, le rythme et le dénouement.
Certains diront qu’il y a du Stephen King « Shining » et du Tarantino « Kill Bill » dans ce bouquin, moi je pense qu’il y a simplement du Nicolas Druart, un très grand auteur qui, livre après livre s’affirme comme un auteur de talent.
Alors réservez vite une chambre à l’hôtel Ferdinand !!!
C’est une zone où personne n’est autorisé à aller. Des gens y sont morts, d’autres ont disparu …. C’est une zone dangereuse, maudite, où il se passe des phénomènes étranges. La rumeur dit qu’elle est hantée… que les morts reviennent à la vie… et qu’une créature y vit… par chez nous, on l’appelle l’Enclave.
Le Nazgoulac existait.
Elle avait entendu bon nombre de ragots à son sujet en arrivant dans le coin, des contes destinés à calmer les enfants turbulents pour qu'ils s'assagissent une fois la nuit tombée. « Si tu n'es pas sage, le Nazgoulac viendra te chercher dans ton sommeil ! » On l'invoquait tel le croque-mitaine, une sorte de boogeyman aveyronnais que les plus âgés mentionnaient pour menacer leur progéniture. La légende le décrivait comme une bête errante, abominable, un monstre formé d'empiècements de cadavres imbriqués entre eux dans un équilibre répugnant, et qui dévorait ses victimes à mains nues. Ces récits folkloriques hantaient les rêves des plus jeunes mais, finalement la peur et l'incertitude érodant les esprits fragiles, ils effrayaient aussi les adolescents et faisaient même cauchemarder les parents.
La vengeance n'est pas un plat qui se mange froid. C'est un plat que l'on peut surgeler, congeler à souhait, mais, lorsqu'on le consomme, il brûle les papilles, comme un feu ardent qui vous consume de l'intérieur.