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Critique de Lunateek


Black is beautiful
Yellow is Wonderful
Red is very nice
Let me draw my life
Les têtes raides

Bizarre autant qu'étrange, une petite merveille qui nous plonge dans un imaginaire loufoque, poétique et sombre.

La fin de la Terre est pour bientôt. La Lune se fissure et son prochain éclatement précipitera la destruction de la Terre. Que faire lorsque l'on sait que sa fin est proche, doit on continuer à soigner les malades, doit on se réfugier sous terre et vivre comme des taupes, doit on vivre comme au XIX ème siècle et préparer le retour de la reine Victoria ou encore s'inscrire au marathon de danse…
Le docteur Loomis a décidé de faire comme si de rien n'était, et continu ses tours de garde dans l'hôpital ou il travaille. du moins jusqu'au jour ou il se retrouve avec deux énergumènes à ses trousses. Suite à la disparition pour le moins étrange de l'un de ses patients, Loom tentera de trouver une explication à ce mystère dans les appartements de ce patient. Manque de chance les deux compères sont à la recherche d'un film qui aurait été en possession du patient de Loom et se rendent également dans son appartement. A partir de ce moment, la vie de Loom bascule et son parcours, en attendant la fin du monde, le propulsera à la rencontre de personnage tous plus étranges les uns que les autres.
Que contient ce film ? Est il susceptible de sauver la Terre ?

Apres quelques pages on ne peut manquer de faire le rapprochement avec Neverwhere de Gaiman. L'histoire se déroule à Londres dans une ambiance équivalente, les personnages aussi ont de fortes similitudes. Loomis et Richard Mayhew sont deux héros malgré eux qui après s'être laissé porter par les évènements prennent leurs destins en main. Mais le plus frappant reste Floatsam et Jetsam, les deux sbires cruels et stupides, qui semblent être la copie conforme de Monsieur Vandemar et Monsieur Croup.
Alors Wonderful serait une pale copie de Neverwhere ?
Bien sur que non. La similitude entre les deux livres ne va pas aller plus loin que la petite poignée d'exemples cités plus haut. La force de Wonderful réside dans la poésie que le récit dégage.
Le démarrage n'est pourtant pas évident, Calvo ne ménage pas son lecteur et les nombreux contre pied laissent un peu perplexe. Mais à chaque fois que le lecteur est sur le point de décrocher, Calvo relance son histoire avec de nouveaux éléments qui permettent d'élaborer une toile de fond à l'échelle du système solaire.
Au final, nulle déception. Bien au contraire, on s'émerveille d'avoir fait un rêve éveillé…
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