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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'ai découvert ce livre dans le cadre de l'opération Masse Critique de Babelio et je remercie Babelio et l'éditeur Bayard de m'avoir fait découvrir une littérature originale qui n'est pas sans rappeler les "gothic novels" tellement typiques de la littérature anglaise.
Nous voici transportés en plein 19ème siècle, dans la campagne anglaise, dans un manoir battu par les vents, d'où le titre d'ailleurs..
Katherine est une toute jeune fille qui, suite à des revers de fortune et le décès prématuré de son père, est amenée à dépendre financièrement de sa tante Alice, ô combien cupide.
Sur ordre de sa terrible tante, elle doit se rendre au manoir de Darkwind où vit son oncle Tulman. le but de sa mission est de prouver que son oncle a perdu la raison et est en train de dilapider la fortune familiale.
L'accueil sur place sera plus que réservé.
Katherine va découvrir en son oncle une personnalité hors du commun, un inventeur plus qu'original qui crée des jouets étonnants et des automates fascinants.
Il est aussi épris de justice sociale puisqu'il a recueilli, parmi ses employés, des personnes rescapées des terribles "workhouses" où l'on internait les indigents.
Katherine va donc enquêter et s'interroger sur la légitimité de sa mission.
L'héritage familial mérite-t-il que l'on détruise ces projets avant-gardistes mis en place par son oncle?
C'est un récit très original, avec des rebondissements parfois inattendus.
Les personnages sont certes plutôt caricaturaux mais malgré tout attachants.
Le ton est très jeune et fait penser aux récits classiques d'aventures.
C'est un livre qui se lit facilement et qui nous plonge dans l'ambiance de l'Angleterre victorienne rurale.
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Croiser roman gothique et littérature pour jeunes adultes, cela peut sembler une idée intéressante. Hélas, avec Darkwind, on est bien loin des grands romans du genre...

Soyons honnête : la couverture est affreuse, le titre ne fait guère envie, et les premières pages ne sont pas franchement convaincantes. le problème, c'est que ça ne s'améliore pas vraiment, en particulier parce que les personnages ne sont pas du tout attachants, à commencer par l'héroïne, agaçante au possible. En ce qui concerne les personnages secondaires, ils sont soit caricaturaux (la vieille servante acariâtre, l'oncle loufoque) soit trop rapidement ébauchés pour être intéressants (l'enfant muet, le voisin amical aux intentions bien peu louables).

Résultat : l'histoire a bien peu d'intérêt, puisque le lecteur se moque éperdument du destin des personnages, d'autant que la mise en place de l'intrigue est extrêmement lente et poussive, et que le rythme ne s'accélère que dans les soixante dernières pages. Beaucoup trop tard pour susciter l'enthousiasme d'un lecteur désabusé, qui n'a qu'une envie : refermer au plus vite cet ouvrage.

Rien n'est vraiment à sauver dans ce roman : le style est souvent plat, voire maladroit, certaines scènes sont complètement invraisemblables (les courses de patin à roulettes dans la salle de bal souterraine, l'explosion de l'écluse...), les dialogues sont poussifs et sans intérêt, et même le dénouement, ouvert sur un 2e tome, ne convainc pas.

Finalement, plutôt que de leur servir de la sous-littérature, on ferait peut-être mieux de conseiller à nos ados de lire de vrais romans gothiques, comme les oeuvres de Daphné du Maurier ou d'Ann Radcliffe...

Ouvrage reçu dans le cadre de l'opération Masse Critique. Merci à Babelio et aux éditions Bayard Jeunesse.
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Je tiens tout d'abord à remercier les Éditions Bayard ainsi que la Masse Critique Babelio pour l'envoi de ce roman jeunesse. Je trouve la couverture très jolie, et j'ai réellement pris plaisir à découvrir un livre vers lequel je ne me serais peut-être pas tournée spontanément. Plusieurs éléments avaient bien sûr pour autant retenu mon attention : le cadre de l'intrigue (un mystérieux manoir situé en plein coeur de la campagne anglaise), la période historique (vous commencez à le savoir, j'apprécie lire des romans se déroulant au XIXème siècle). Mon bilan : j'y ai trouvé de très bonnes choses, tout comme j'ai été déçue par certains points. Je n'ai malheureusement pas été conquise, et je compte bien vous expliquer pourquoi après un bref résumé de l'intrigue.

Katharine est une jeune orpheline de 17 ans. Sans le sou, elle se voit obligée de vivre aux crochets de sa tante, Alice, avec qui elle n'a que très peu d'affinités. Celle-ci lui confie une mission : se rendre chez son oncle, pour prouver qu'il n'est pas apte à gérer la fortune familiale. Une fois arrivée sur les lieux, Katharine découvre alors un univers pour le moins atypique. le manoir Darkwind est constitué de pièces entièrement décorées en rose, son oncle s'avère être quelque peu farfelu et se passionner pour la réalisation d'étranges automates. Sans compter que les habitants du domaine sont loin de lui réserver un accueil des plus chaleureux…

Afin d'esquisser le sombre manoir de Darkwind, Sharon Cameron précise s'être inspirée de l'abbaye de Welbeck, située en Angleterre. Étant une grande adepte de châteaux et manoirs en tout genre, ceci n'a pu que fortement me plaire. Je n'ai pas pu m'empêcher de me renseigner sur l'abbaye. A travers le personnage de Katharine, l'auteure nous livre une héroïne attachante, mais qui surtout est loin d'être une écervelée. Douée en mathématiques, indépendante et faisant fi du qu'en-dira-t-on, j'ai trouvé son portrait plutôt intéressant. Les personnages secondaires ne sont pas en reste. J'ai surtout apprécié Davy, le petit garçon touché par le mutisme (j'avais envie d'en savoir plus, et surtout que Katharine parvienne à tisser un lien avec lui). Et ensuite… C'est justement là que les choses se gâtent.

Pour un roman jeunesse, je trouve déjà qu'il s'agit d'une intrigue assez difficile à suivre pour ce qui est d'en comprendre tous les rouages. Surtout lorsque l'on approche du final… Heureusement, il y a de l'action, le lecteur n'a donc pas le temps de s'ennuyer. J'ai malheureusement trouvé que c'était trop, que certains éléments, un peu trop tirés par les cheveux, desservaient le livre. Je pense notamment au dôme en verre, ou encore à l'épisode final avec l'écluse. Ils m'ont paru peu crédibles, et je n'ai donc pas accroché du tout à ce final proposé par l'auteure. C'est quand même dommage. Disons que j'ai préféré le tout début du roman avec l'exploration du manoir, la rencontre de Katharine avec son oncle et les autres protagonistes. Enfin, si Sharon Cameron nous plonge dans une atmosphère victorienne, elle n'hésite pas à faire appel à son imagination et à en détourner certains codes. Si certains petits détails m'ont fait sourire, je suis restée plutôt dubitative avec d'autres. L'auteure transforme ainsi une salle de balle en une véritable piste de patins à roulettes !

En bref, une héroïne sympathique, qui se retrouve rapidement en danger (j'ai malheureusement deviné assez vite ce qui se tramait, sans pour autant avoir la bonne identité du / de la coupable). de l'action il y en a, mais j'ai trouvé le tout peu crédible à mon goût. J'ai le ressenti que c'est le genre de lecture que j'aurais peut-être davantage apprécié dans une version cinéma.
Lien : http://labibliothequedebened..
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