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3.6/5 (sur 462 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 9 juillet 1764
Mort(e) à : Londres , le 7 février 1823
Biographie :

Ann Radcliffe, née Ward le 9 juillet 1764 à Holborn, à Londres où elle est décédée le 7 février 1823, est une romancière britannique, pionnière du roman gothique.

Ses parents, William Ward et Ann Oates, tenaient une mercerie-chemiserie ; son grand-père maternel était plombier. On ignore tout de ses études, sinon qu'elle a été élevée dans la religion anglicane, ce qui expliquera « l'anti-papisme » imprégnant ses romans.

Fille unique de William et Ann Oates, Ann épouse en 1788 William Radcliffe, diplômé de l'Université d'Oxford et étudiant en droit, dont elle prend le nom. Il quitte sa profession pour se consacrer à la littérature, et devient ensuite propriétaire et éditeur du journal The English Chronicle2. Le couple n'a pas d’enfants. Pour s'occuper, Ann Radcliffe commence à écrire des fictions, passe-temps qu'encourage son mari.
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Citations et extraits (142) Voir plus Ajouter une citation
Surtout ma chère Émilie, reprit le moribond, ne vous livrez pas à la magie des beaux sentiments : c’est l’erreur d’un esprit aimable ; mais ceux qui possèdent une véritable sensibilité doivent savoir de bonne heure combien elle est dangereuse ; c’est qui tire de la moindre circonstance un excès de malheur ou de plaisir. Dans notre passage à travers ce monde, nous rencontrons bien plus de maux que de jouissances ; et comme le sentiment de la peine est toujours plus vif que celui du bien-être, notre sensibilité nous rend victime quand nous ne savons pas la modérer et la contenir.
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Ann Radcliffe
Un esprit cultivé, disait-il, est le meilleur préservatif contre la contagion des folies et du vice. Un esprit vide a toujours besoin d’amusements, et se plonge dans l’erreur pour éviter l’ennui.
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— Tous ces hommes, dit Victoria, ne doivent-ils pas se haïr et se mépriser mutuellement, les uns à cause de leurs vices, les autres à cause de quelques vertus qui leur restent ?
— Dieu l’a voulu ainsi, ma fille ; les méchants ne peuvent s’accorder longtemps ; et le même penchant qui les a portés à faire la guerre à la société, les pousse tôt ou tard à se la faire entre eux.
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« Est-ce donc là, s’écria-t-elle, la nature humaine ? Suis-je condamnée à ne rencontrer que des perfides ? » La découverte imprévue du vice chez ceux que nous avons admirés nous porte à étendre notre censure de l’individu à l’espèce.
C’est alors que nous méprisons les apparences et et concluons trop vite qu’il ne faut se fier à personne.
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Il approche et aperçoit les restes gothiques d'une abbaye : elle s'élevait sur une sorte d'esplanade rustique, ombragée par les arbres très hauts et très touffus, qui semblaient contemporains du bâtiment et répandait alentour une ombre romantique. La plus grand partie de l'édifice tombait en ruine et ce qui avait résisté aux ravages du temps rendait plus terrible encore l'aspect de la construction dégradée. Les créneaux, qu'embrassaient d'épaisses guirlandes de lierre, étaient à moitié démolis et devenus la retraite des oiseaux de proie. D'énormes fragments de la tour de l'est, presque toute écroulé, gisaient dispersés parmi l'herbe haute qui ondoyait lentement sous l'haleine du zéphyr. Ornée de riches ciselures, une porte gothique qui conduisait dans le principal corps de l'édifice restait encore entière, bien qu'obstruée par les broussailles.
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Ann Radcliffe
La source de nos passions, l’origine et le principe de toutes les autres, la seule qui naît avec l’homme et ne le quitte jamais tant qu’il vit est l’amour de soi.
Les passions douces et affectueuses naissent de l’amour de soi et les passions haineuses et irascibles naissent de l’amour-propre.
Rousseau.
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Pendant une nuit orageuse, il arriva qu'au moment où il se préparaient à se reposer, ils furent effrayés par un bruit de chevaux qui s'approchaient de l'abbaye. Il fut suivi de différentes voix et un rude coup de marteau à la porte de l'abbaye confirma leur première alarme. La Motte se croyait certain que les officiers de justice avaient enfin découvert sa retraite et le trouble de la terreur avait presque bouleversé tous ses esprits. Il ordonna cependant d'éteindre toutes les lumières et d'observer un profond silence, ne voulant pas négliger la plus légère précaution. Il croyait possible que les archers supposassent l'édifice inhabité et crussent avoir manqué l'objet de leur recherche. Ses ordres étaient à peine exécutés qu'on heurta de nouveau et avec plus de violence. Alors La Motte s'approcha d'une petite fenêtre grillée, pratiquée dans le tambour de la porte, afin de pouvoir observer le nombre et l'apparence des étrangers.
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Le mugissement du vent qui se déchaînait avec force contre la porte et le long du corridor ajoutait encore à ses idées mélancoliques, la flamme brillante du foyer était éteinte depuis longtemps. Elle restait absorbée devant ces cendres froides, quand un tourbillon bruyant, s'engouffrant dans le corridor, ébranla toutes les clôtures de l'appartement, et déplaça, dans sa violence, le fauteuil dont elle s'était servie comme d'une barrière, si bien que la porte qui conduisait au petit escalier se trouva toute grande ouverte. Les craintes et la curiosité de la jeune fille se réveillèrent, elle prit la lampe et descendit quelques marches, incertaine si elle n'irait pas plus loin ; mais la profonde solitude et l'obscurité de ce lieu agirent de nouveau sur son esprit. Elle résolut d'ajourner ses recherches jusqu'au lendemain, elle referma la porte et la barricada de son mieux.
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De retour à l'abbaye, La Motte enfila l'escalier qui conduisait à la tour. À peu près vers le milieu, une porte se présente dans le mur, elle cède à sa main sans résistance, mais un bruit soudain, en dedans, accompagné d'un nuage de poussière, le fait reculer et fermer la porte. Après avoir attendu quelques minutes, il la rouvre, il voit une vaste chambre appartenant à la partie la plus moderne de l'édifice. Les débris de la tapisserie tombaient en lambeaux sur les murailles devenues le séjour des oiseaux de proie. Au moment où le porte s'était ouverte, ils avaient pris la fuite. Voilà d'où venaient le bruit et la poussière. Les fenêtres étaient fracassées et presque sans vitres, mais il fut bien étonné de trouver quelques restes de meubles, de fauteuils dans un état et d'une forme qui dataient leur ancienneté, une table rompue et un gril de fer presque tout consumé par la rouille.
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Le frère qui conduisait Elena traversa la cour et sonna une cloche ; une religieuse ouvrit, et la jeune fille fut remise entre ses mains. La sœur, gardant le silence, la fit passer par de longs corridors, dans lesquels ne résonnait le pas d'aucun être humain et dont les murs étaient couverts de lugubres peintures et d'inscriptions menaçantes, signes évidents de la superstition de ce triste séjour. Elena perdit l'espoir d'éveiller quelque pitié dans des âmes endurcies par la vue perpétuelle de ces sombres emblèmes. Elle considérait avec effroi cette religieuse qui la conduisait, glissant plutôt qu'elle ne marchait le long du cloître, revêtue de sa robe blanche flottante, éclairant de la bougie qu'elle tenait une figure pâle et maigre, plus semblable à une créature sortie du tombeau qu'à une créature vivante.
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Une double nationalité

Dialogue de presque caramélites (gag !) - Moi j't'dis que c't"affaire c'est du flan ! - Tu galèges mon pauvre, un gars comaque il a autre chose à faire qu'à mélanger des oeufs et du lait ! - Là, mon vieux, tu te mets le doigt dans l'oeil jusqu'au coude...le gars Riri c'est pas un tendre, faut voir comment qu'y t'emmanche les biographies, comme des perlouzes... - Ouais...Ouais...les biographies, ça nourrit pas son homme, alors qu'une bonne part de flan ça vous cale le gueux comme un parpaing - Tiens ça m'donne envie de demander à Momone d'en faire pour les mômes ce soir. Alors, qu'elle est la double nationalité de Riri ?

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