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Critique de HORUSFONCK


Ma troisième lecture d'Andrea Camilleri m'a emmené chez Montalbano, mais sans Montalbano.
... Toujours dans l'excellente traduction de Serge Quadruppani qui s'efforce et réussi à nous faire partager ce parler si spécial à la Sicile.
La pension Eva n'est pas sans me rappeler l' Amarcord de Fédérico Fellini et sa profonde nostalgie. Un rêve latin.
Il y a cette ambiance particulière de l'enfance qui s'achève et de l'adolescence avec ses brulures et impatiences.
Il y a ce monde féminin, comme une terre promise dont l'épicentre est ce bordel. Un bordel, comme paradis aux codes et tarifs établis. C'est un temple, avec ses prêtresses qui ne manquent ni de courage , ni de foi ni de bienveillance.
Camilleri nous régale d'insolites portraits de clients et de filles de la Pension.
D' histoires d'amour, aussi, tragiques ou cocasses.
Nené va faire son apprentissage d'homme à la pension Eva.
Bien sûr, c'est la guerre, et les bombes pleuvent. le monde de Nené s'écroule en décombres... Les américains vont débarquer, la vie repartira.
La Pension Eva survivra-t-elle?
Et Camilleri n'oublie jamais de nous faire partager, humer, la savoureuse cuisine sicilienne. Car manger fait partie de la vie.
Décidément, je n'ai pas fini de déguster l'oeuvre d'Andrea Camilleri.
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