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Critique de mireille.lefustec


Entre réalité historique et invention, ce roman m'a fortement réjouie.
La langue unique de Camilleri est un régal toujours renouvelé, agrémenté cette fois de phrases en espagnol.
Ses images sont des trouvailles, comme :" les jambes en tiges de violettes" qu'il nous avait déjà servi. Dans "Le grelot" si je ne me trompe.
Côté Histoire : en 1677, à Palerme sous domination du roi d'Espagne, le vice-roi décède et, par testament, sa jeune épouse lui succède, au grand dam des membres du Conseil, tous faiseurs de "magouilles, faveurs, abus de pouvoir et injustices.". le plus retors et dangereux étant l'évêque. (Coup de griffe anti-clérical)
" Ce royaume ne reconnaît ni Dieu, ni Votre Majesté", avait écrit le duc d'Ossuna.
Camilleri dénonce avec force et avec humour les abominations des puissants : nobles, bourgeois, riches malhonnêtes.
Et, enfin, voici la Femme : la vice-reine, d'une beauté "envoûtante".
Elle rétablira la justice, le temps d'une révolution de lune : 27 jours.
Ce roman est aussi un hommage vibrant rendu aus femmes.
Un coup de coeur.
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