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Citations sur Petite fille perdue (30)

Elle voulut dire que les joueurs étaient sa spécialité. Elle remontait le moral à ceux qui perdaient et leur faisait croire qu’ils auraient plus de chance la prochaine fois. Ceux qui gagnaient l’aimaient aussi, parce qu’elle les laissait se vanter de leur victoire encore et encore, sans jamais donner l’impression de s’ennuyer. Mais elle ne pouvait travailler ni de nuit ni le week-end.
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Il pouvait dire toutes les méchancetés qu’il voulait. Son amour pour lui était pareil à un bouclier, les mots rebondissaient dessus sans l’atteindre. Elle ne pouvait pas penser à elle quand, à l’évidence, il souffrait. Toute cette colère et ce désespoir. C’était son rôle de lui remonter le moral quand il n’y arrivait plus tout seul.
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— Une fille seule est comme un lapin.
— Comment ça, un lapin ?
— J’en ai sauvé un des serres d’un faucon.
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Quand la personne que j’aime le plus au monde ne me fait pas confiance ou ne croit pas en moi, tu imagines ma douleur, Madora ? Confiance et amour, c’est presque la même chose. Si tu ne me fais pas confiance, ça veut dire que tu ne m’aimes pas. Tu ne peux pas m’aimer.
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Quand une personne éprouve une grande tristesse, pour certains amis, c’est trop dur, et ils ne peuvent que se détourner. Roid et Lenny ne sont que des enfants, et penser à ce qui t’est arrivé les forcerait à admettre qu’une catastrophe pareille pourrait les toucher, eux aussi.
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Django aimait bien Madora, même s’il ignorait pourquoi. Quand il se trouvait en sa compagnie, il avait l’impression de l’aider, en quelque sorte. Sans le savoir, elle était mystérieuse, pleine de secrets. Une fois, il avait eu soif et il lui avait demandé de l’eau avec des glaçons. Elle avait refusé et il avait dû insister. Il avait ressenti sa peur quand elle l’avait conduit dans la cuisine de sa petite maison. Il n’avait jamais pénétré dans un taudis pareil, et ça n’avait pas été facile de le cacher. Peut-être que ça avait gêné Madora qu’il voie dans quelles conditions elle vivait, ou peut-être qu’elle ne connaissait rien d’autre.
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Sa mère avait un nom pour les gens qui conduisaient comme elle, les épaules en avant et hypertendus, mais il ne lui revint pas. Il s’en voulut d’avoir oublié. Même si la tristesse quand il évoquait sa mère était insupportable, il avait encore plus peur que son esprit efface tout. Il voulait garder en mémoire la moindre de ses paroles, le ton de sa voix et l’expression sur son visage quand elle les avait prononcées. Mais il sentait cette voix disparaître, perdre de sa substance tel un rêve qui se dissipe au petit matin. Ou telle une symphonie, sa riche orchestration complexe s’apaisant un instrument après l’autre. Un jour, tout ce qui lui resterait de sa mère serait un vague air obsédant et, finalement, même celui-ci s’évanouirait.
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Comment avait-il pu en arriver là ? se demanda-t-il. Comment était-il devenu le protecteur de ces filles qui lui menaient la vie dure, qui chacune à sa façon abusaient de sa gentillesse ? Il posa sa fourchette et fixa Madora droit dans les yeux. Il parla avec la voix assurée de son sergent-chef, une voix qu’il s’était entraîné à reproduire seul dans sa chambre avant même de connaître Madora.
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Le monde grouillait de filles aussi inconscientes des dangers que sa sœur l’avait été, et Willis voulait toutes les sauver.
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Pour la première fois, le jeune garçon avait imité la signature de sa mère sur un chèque. Cent dollars pour l’ex-petite amie de son père. Plus tard, il avait senti le besoin de tout avouer à sa mère. C’était plus fort que lui. Il s’était attendu qu’elle le punisse, mais, étonnamment, elle avait éclaté d’un rire plein de tolérance, presque de plaisir, et lui avait dit qu’il était un bon gars, un gentleman ; déjà un homme meilleur que son père. Willis avait quatorze ans, le sexe et la sexualité le perturbaient. Il était timide et profondément troublé par la puberté. Il croyait sa mère quand elle lui expliquait : « Les jeunes femmes sont vulnérables, et des hommes comme ton père n’ont qu’une idée en tête, les dépraver. Mais pas toi, Willis. Toi, tu es spécial. »
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