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Critique de Arthore


Digne 8 septembre 1969, Alexandra David-Néel s'est éteinte après 17 jours et 18 nuits d'une lente et sereine agonie.
Marie Madeleine Peyronnet, son employée et femme de compagnie, qui l'a assistée durant 10 ans, se retrouve seule et sans moyens dans la maison que lui a laissée l'exploratrice.
Perdue, épuisée, elle ne voit qu'une seule solution pour faire respecter les dernières volontés de la femme qui, à sa façon, lui a tant donné, tant appris : elle va se lancer dans la publication de l'immense correspondance de celle qui a été la première femme lama.
Croyant la connaitre, elle va découvrir des pans entiers de la vie d'Alexandra David-Néel, nous fera partager des anecdotes bien souvent inédites, le tout avec un humour et une philosophie de la vie que n'aurait pas renié l'auteur de ces lettres.
De l'Inde où elle a vécu, en passant par son approche de la théosophie, l'anarchisme, la franc-maçonnerie et le féminisme, cet album nous donne à découvrir un peu plus qui a été vraiment cette orientaliste, première femme occidentale à séjourner à Lhassa, capitale sécrète et interdite du Tibet.

Nous suivons toujours en parallèle dans ce tome 3 la vie des 2 femmes dans leur quête respective : Marie-Madeleine qui s'est donné comme première mission d'aller accompagner en Inde les cendres de l'exploratrice et de son enfant adoptif; et Alexandra David-Néel qui à 43 ans commence sa vraie découverte de l'orient par un long séjour en Inde afin de se familiariser avec l'hindouisme.

Album de transition, le rythme est moins dense que les 2 précédents; l'histoire est moins fouillée et les descriptions des découvertes d'Alexandra David-Néel moins développées.
Il est à souhaiter que le T4 reprenne en contenu, le risque étant de fortement minimiser l'intérêt de ce second cycle.

L'auteur continue de nous conclure son album par un livret historique mais s'agissant d'abord et avant tout d'une BD, ce dernier ne soit qu'un complément et non le centre d'intérêt quasi principal de l'ouvrage.
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