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Critique de Cer45Rt
Peut-être certains verront-ils dans "Caligula" une pièce à thèse, l'illustration d'une ou plusieurs idées philosophiques.
Je ne suis pas de cet avis ; il me semble que cette pièce a une complexité qui dépasse largement celle d'une simple pièce à thèse. C'est une pièce philosophique, mais plutôt une pièce philosophique, qui aborde des thématiques philosophiques sans donner de réponses définitives ; une réflexion toujours en cours sur le pouvoir, l'absurde, la raison, la logique, la vie et le sens de la vie.
Au centre de cette réflexion, se trouve un homme, ou plutôt une figure : Caligula. le Caligula de Camus n'est pas une allégorie du mal, de la tyrannie, du despotisme. Ce n'est pas le noir être qui ensanglanta Rome ; c'est un affreux personnage, oui, mais un affreux personnage en quête de sens, dans un monde dépourvu de sens.
Cela rend à ses yeux ce monde insupportable, et, dans sa quête d'absolu, il veut ce qui n'est pas de ce monde, l'impossible.
Et c'est pour cela qu'il mourra, en acceptant pratiquement sa mort. Héros nihiliste de l'absurde, enfermé dans l'absurde, incapable d'accéder à une dimension supérieure, alliant à la douleur de vivre dans un monde insensé une sorte de désir de pureté étonnant, qui émane plus du sentiment personnel du héros que de sa pensée philosophique, héros fascinant avant toute chose, le Caligula de Camus ne cesse pas de fasciner.
Il fascine aussi parce qu'il pose des questions profondes sur le monde et que ces questions ouvrent comme un abîme en-dessous de nous.
Et c'est pourquoi il faut lire "Caligula".
C'est dur, c'est difficile, c'est complexe, c'est cruel, c'est insécurisant. Mais c'est pourquoi il faut le lire. Pour la remise en cause absolue de toute les idées que l'on a en ce monde.
Et c'est ce pourquoi c'est une grande pièce : les questions qu'elle pose ouvre un abîme sous nos pieds…
Je ne suis pas de cet avis ; il me semble que cette pièce a une complexité qui dépasse largement celle d'une simple pièce à thèse. C'est une pièce philosophique, mais plutôt une pièce philosophique, qui aborde des thématiques philosophiques sans donner de réponses définitives ; une réflexion toujours en cours sur le pouvoir, l'absurde, la raison, la logique, la vie et le sens de la vie.
Au centre de cette réflexion, se trouve un homme, ou plutôt une figure : Caligula. le Caligula de Camus n'est pas une allégorie du mal, de la tyrannie, du despotisme. Ce n'est pas le noir être qui ensanglanta Rome ; c'est un affreux personnage, oui, mais un affreux personnage en quête de sens, dans un monde dépourvu de sens.
Cela rend à ses yeux ce monde insupportable, et, dans sa quête d'absolu, il veut ce qui n'est pas de ce monde, l'impossible.
Et c'est pour cela qu'il mourra, en acceptant pratiquement sa mort. Héros nihiliste de l'absurde, enfermé dans l'absurde, incapable d'accéder à une dimension supérieure, alliant à la douleur de vivre dans un monde insensé une sorte de désir de pureté étonnant, qui émane plus du sentiment personnel du héros que de sa pensée philosophique, héros fascinant avant toute chose, le Caligula de Camus ne cesse pas de fasciner.
Il fascine aussi parce qu'il pose des questions profondes sur le monde et que ces questions ouvrent comme un abîme en-dessous de nous.
Et c'est pourquoi il faut lire "Caligula".
C'est dur, c'est difficile, c'est complexe, c'est cruel, c'est insécurisant. Mais c'est pourquoi il faut le lire. Pour la remise en cause absolue de toute les idées que l'on a en ce monde.
Et c'est ce pourquoi c'est une grande pièce : les questions qu'elle pose ouvre un abîme sous nos pieds…
