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Critique de Nelja


Nelja
03 septembre 2014
On retrouve Terre d'Ange, mais avec un nouveau personnage point de vue : Imriel, présenté dans le tome 3. C'est un adolescent malheureux typique, et je l'aime bien, mais moins que Phèdre.

Il y a des choses que j'aime bien dans son point de vue : il idéalise beaucoup moins Terre d'Ange et ses habitants que Phèdre, et c'est une bonne chose, cela soulage de savoir que c'est le personnage qui était biaisée dans la première trilogie, et pas l'auteur. Sexuellement, il n'est pas tout a fait aussi actif que Phèdre, parce que c'est beaucoup plus conflictuel que lui. Il est sadique plutôt que masochiste (le sang Shahrizai qui parle), et vu comme il a été confronté à la version la plus malsaine et non-consensuelle du sadisme quand il avait dix ans, cela ne lui fait pas plaisir et il a du mal à l'accepter. Aussi, la façon dont ça empoisonne sa relation avec sa mère adoptive - ce qui, heureusement, est traité de façon responsable par tous les personnages en présence, ce qui limite le côté dérangeant.

Mais le problème principal d'Imriel, au moins dans ce tome, est que c'est un jeune noble dans un roman initiatique, pas un espion ou quelqu'un qui agit d'une quelconque façon. Je trouvais que dans les trois premiers tomes, l'histoire mettait souvent longtemps à démarrer - environ le tiers du tome avant d'avoir un scénario d'action significatif et pas seulement des indices du futur. Ici, ça prend les deux tiers du tome !

Par contre, une fois que c'est fait, c'est intéressant. Pas d'explorations de mythes exotiques cette fois, mais une partie des légendes romaines dont on parle assez peu, et ça m'a plu.

En fait, j'ai lu ces deux premiers tiers avec un certain plaisir, vu que
Carey décrit très bien les petits bonheurs et les petits malheurs et la vie sans grands événements en général. On le sent vraiment, et ça fait qu'ensuite elle réussit à faire déprimer les personnages avec des malheurs à échelle humaine, ça n'a pas besoin de dépasser les bornes. Aussi, les scènes de sexe sont toujours bien. Mais quand même, le temps que met l'histoire à arriver m'a presque fait rire tellement c'était exagéré.
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