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Après sa trilogie « Kushiel » consacrée au charismatique et attachant personnage de Phèdre, J. Carey revient dans le monde de Terre d'Ange avec un second cycle centré cette fois sur le jeune Imriel, fils de la machiavélique Mélisande que l'on avait déjà eu l'occasion du rencontrer. C'était un pari un peu osé que de proposer la suite d'une première série en changeant complètement de protagoniste mais l'auteur relève le défi haut la main. C'est donc avec plaisir que l'on retrouve l'univers de J. Carey ainsi que les personnages que l'on avait appris à aimer ou au contraire à détester, même si ce n'est que pour de brèves apparitions. le prince Imriel se révèle pour sa part rapidement attachant et on ne regrette donc pas le changement de perspective.

Si l'action est très peu présente dans la première partie du roman, celle-ci se concentrant sur la difficile intégration d'Imriel à la cour et sur les séquelles laissées par les sévices endurés dans sa jeunesse, cela ne gène en rien la lecture tant la plume de l'auteur est fluide et captivante. J. Carey adopte ensuite à nouveau le même schéma que pour ses précédents romans, à savoir le départ du protagoniste dans une région du monde que l'on avait pas encore eut l'occasion d'explorer, ici la ville de Tiberium (notre Rome). le rythme s'accélère alors à mesure que l'intrigue se complexifie et il devient difficile de lâcher le roman. Comme toujours se sont toutefois les personnages qui constituent l'atout majeur du livre grâce à leur personnalité fouillée et à leur profonde humanité. Encore une belle réussite pour J. Carey donc j'ai hâte de lire les autres romans.
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Grande fan des Kushiel, j'avais hâte de retrouver dans Imriel les personnages et l'univers créés par Jacqueline Carey. Et ce fut le cas : on reprend l'histoire juste après la fin du troisième tome des Kushiel lorsque Phèdre et Joscelin ramènent Imriel en Terre d'Ange.
On découvre de nouveaux personnages qui vont accompagner Imriel au fil des chapitres. L'auteure mélange avec délices des complots, des trahisons, des mystères, des combats et de l'amour évidemment.
Ce qui change, c'est que la narration se fait désormais du point de vue d'Imriel.
Ce tome se découpe en 3 parties :
-la jeunesse d'Imriel en Terre d'Ange depuis son adoption jusqu'à ses 18 ans,
-sa vie d'étudiant à Tiberium,
-son voyage à Lucca.
Personnellement, j'ai commencé cette lecture de manière mitigée car je me suis clairement ennuyée dans la première partie. Je sais que l'auteure prend généralement son temps pour mettre en place le cadre et bien présenter son personnage principal, mais là, j'ai trouvé cela vraiment trop lent...
Cela devient plus intéressant lors du passage à Tiberium, mais j'ai largement préféré la dernière partie, à Lucca, qui a un rythme nettement plus effréné et tendu. le personnage d'Imriel est moins hésitant, plus mature, je me suis davantage attachée à lui. C'est ce qui sauve d'ailleurs cette lecture car je commençais à me dire que je ne lirais pas la suite. En fait si, je la lirai, je veux voir ce que va devenir Imriel et son entourage, mais peut-être pas tout de suite...
Imriel ne fut donc pas un coup de coeur pour moi malheureusement. le début laborieux est compensé tout de même par une fin très palpitante qui donne envie de poursuivre l'aventure.
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Salut les Babelionautes
Je continue ma relecture de l'oeuvre de Jacqueline Carey avec ce premier tome de sa deuxième Trilogie.
Cette fois ce n'est plus Phèdre le personnage principal mais Imriel, le fils de Melisande.
Sauvé de l'enfer par Phèdre et Joscelin et adopté par eux malgré la volonté d'ysandre la jeune Reine de Terre d'Ange.
Autour de lui ce n'est que complots et machinations, pour le détruire ou l'utiliser, mais il ne se laissera pas manipuler, car si il est le fils d'une des plus grande traitresse qui n'est jamais vue le jour, il n'a qu'en a lui aucun désir de lui ravir le Trône.
C'est dans la ville de Tibérium (Rome) ou il ira a l'université retrouvé Eamonn mac Grainne, le Prince d'Alba et fils de de Grainne et Quintilius, Rousse qu'il va s'enfuir.
Ensemble ils vont vivres des événements qui les changeront, subir un siège dans une ville des Caerdicie.
Même si l'action ne débute pas dans le premier tiers du récit, il est suffisamment intéressant, car on en apprend plus sur Imriel.
le Prince Eamonn a lui tous seul vaut le détour, tout le monde l'aime, et malgré son apparence barbare, il est plus futé que d'autres.
Même si il n'y a pas vraiment de magie dans l'oeuvre de Jacqueline Carey, on y trouve d'autre mystères.
Bien entendue, en pays d'Ange ou l'Amour est sacré, il va le trouver mais a chaque fois il le perdra.
C'est une autre facette de l'Univers qu'elle a créée que l'on découvre au fil des pages, avec de nouveaux personnages qui vont interagir avec Imriel, et il en sortira autant de bien que de mal.
Merci a Fred le Berre pour l'excellence de sa traduction, sans lui je n'aurai pas découvert Terre d'Ange.
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Venons-en aux faits ! le livre en lui-même et ce que j'en pense. Sachez que je n'ai pas lu la première trilogie – on dirait que ça devient une habitude – qui raconte l'histoire de Phèdre, la mère adoptive d'Imriel. Et pourtant c'est tout à fait compréhensible. le prologue s'emploi à nous rappeler les choses les plus importantes, et tout au long du récit, quand c'est nécessaire, on rappel le au lecteur ce qu'il doit savoir – qu'il ait ou non lu la première trilogie – pour la bonne compréhension de la suite.

Ce roman est un sacré « pavé » - presque 800 pages- écrit petit, alors que ceux que ça effraie partent en courant, les téméraires peuvent rester et ils auront raison. Car ce livre est très plaisant à lire. On sent que le récit est travaillé, l'auteur a vraiment du talent. Certains indices sur la suite des aventures sont disséminés dès le début, mais on ne comprend pas tout de suite que ce sont justement des indices. Ce n'est que lorsque l'action se passe qu'on se dit « Ah ! Mais oui ! C'était évident depuis le début ».

Ce livre pose les bases pour ce qui sera ce qu'on peut appeler la « vraie histoire », celle qui sera sans doute le fil conducteur de la trilogie. Mais on ne s'ennuie pas un seul instant. On suit Imriel, le personnage principal, dans son apprentissage de la vie et des intrigues avec lui, on rit avec lui, on pleure avec lui, on enrage avec lui, bref on partage vraiment ses émotions. Il lui arrive bien des aventures à ce pauvre garçon. Au début on peut croire que c'est fortuit, mais on finit par comprendre que tout a plus ou moins un lien avec ce fameux fil conducteur et j'ai trouvé ça vraiment très réussi !

On en apprend un peu plus sur la mère biologique d'Imriel, prince de sang bien malgré lui, et elle devient de plus en plus intéressante et pourtant si mystérieuse, car on ne sait pratiquement rien d'elle. On ne la voit pas de tout le récit et pourtant elle est bien présente. Est-ce qu'elle manipule tout le monde ou bien lui prête-t-on des actes qui ne sont pas de son fait ? J'ai hâte d'en savoir un peu plus, voire beaucoup plus sur elle !
Les autres personnages que rencontre Imriel sont tout aussi intéressants, beaucoup sont attachants, d'autres moins … mais tous ont le don d'attirer notre attention. Chacun a sa particularité qui le rend si humain ou au contraire, inhumain. Ce qui nous amène à l'apprécier ou le détester. Des personnages, donc, très réussis et hauts en couleurs.

Ce tome mêle humour et gravité. Comme déjà dit plus haut, à la lecture, on sourit, on rit, mais on pleure également, notamment car les personnages sont si réussis qu'ils arrivent à nous toucher émotionnellement. J'ai eu plusieurs fois les larmes aux yeux au cours de ma lecture.

Enfin, une chose que j'ai beaucoup appréciée, surtout dans un livre aussi gros où il est parfois difficile de se rappeler de tous les détails, c'est que lorsqu'Imriel repense à une conversation qu'il a eu plus tôt ou à des paroles, les termes exacts sont rappelés au lecteur.

La seule petite chose que je pourrais reprocher, c'est le côté un peu Harlequin par moment. Mais ce n'est pas non plus le plus gros de l'action, l'histoire « à côté » est assez intéressante pour que l'on passe l'éponge sur ce détail et enfin, il me semble que ce sont des passages presque nécessaires à l'histoire. Je ne saurais pas expliquer pourquoi, mais je l'ai senti comme tel. C'est la mentalité de Terre d'Ange, le pays natal d'Imriel, dont la principale devise est « Aime comme tu l'entends ». Certains parlent de passages érotiques et non pornographiques, n'étant pas experte sur la question, je vais acquiescer à leur jugement …

En conclusion, un livre qu'il faut lire quand on aime le genre, tout comme moi. Par contre si vous comptez lire la première trilogie, attendez, car il y a tout de même beaucoup d'informations sur ce qui se passe dans les trois tomes précédents. Je recommande donc cette lecture à tous les autres. J'étais un peu sceptique au début sur ce que j'allais trouver, mais finalement j'ai beaucoup apprécié ma lecture !
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Roman d'apprentissage dans un monde un peu particulier, j'ai très vite été happée par l'histoire et tout aussi vite découvert que c'était une deuxième trilogie. Dommage, j'aurai du commencer par Kushiel, mais, pour autant, je me suis laissée entrainer par cette histoire et ce personnage très attachant d'Imriel.
Tout au long du livre, on trouve des rappels qui permettent au lecteur vierge de l'histoire précédente de bien apprécier le contenu.
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Après le coup de coeur que j'ai eu ces derniers mois pour la saga de Kushiel que je découvrais enfin dans son entièreté, son âpreté et sa complexité, je ne pouvais pas m'arrêter en si bon chemin. Je voulais savoir quel serait le destin d'Imriel, fils adoptif de Phèdre et biologique de sa meilleure ennemie Melisandre. Je n'ai pas été déçue du voyage.

Dur dur de répéter le coup de maître sur furent les trois tomes des aventures de Phèdre et Joscelin. Ils furent ma première incursion dans l'univers si riche, dur et poétique de Kushiel et signèrent ma rencontre avec la plume ô combien addictive de Jacqueline Carey. Imriel est donc bel et bien un cran en-dessous, on est cependant sur les débuts de ce qui se promet d'être une excellente saga de fantasy pleine de complots, d'amours contrariés et de don de soi. Je n'ai pas boudé mon plaisir.

Dans ce premier tome assez dense, j'ai adoré retrouver les personnages rencontrés dans la première saga et replonger dans l'univers de Terre d'Ange. C'était retrouver un univers familier et des dynamiques déjà connues. Cependant, les années ont passé et tout s'est un peu édulcoré, il faut l'avouer. On retrouve des personnages vieillis, moins actifs, et la nouvelle génération prend son temps pour grandir et sortir de leur ombre.

Au coeur de ce nouveau récit, il y a Imriel, prince Angelin et surtout fils de Phèdre et de Melisandre. Ce personnage complexe est l'unique moteur de l'histoire pour le moment. On le découvre adolescent et on le voit grandir aux côtés de ses parents adoptifs tant aimés. J'ai beaucoup aimé cette phase là de l'histoire où on était confronté à un jeune héros qui a un certain passé, passé auquel il a du mal à faire face, ainsi qu'une filiation qui est dure à assumer. Imriel fut d'emblée un personnage attachant. J'ai aimé suivre les amitiés et inimitiés qu'il nouait. J'ai aimé le voir commencer à se livrer et à combattre ses démons, après ce qu'il a vécu à Daranza. Ce début dur et âpre était ce que j'attendais de ce nouveau cycle.

J'ai du coup moins aimé la seconde partie où notre héros, sous prétexte de fuir une situation et un statut devenus trop lourds à porter pour lui, part à l'aventure dans une ville aux fortes consonances méditerranéennes et italiennes, une nouvelle Florence. Imriel y joue alors les jeunes étudiants et jette sa gourme comme on dit. Parti pour se chercher, j'ai surtout eu l'impression qu'il se fuyait et même s'il forme autour de lui un chouette groupe de camarade et qu'il plonge dans les intrigues politiques de la ville, ce qui lui fait vivre de sacrées aventures, ça ne m'a pas vraiment plu. J'ai trouvé ce pan de l'histoire bien léger après la montée en puissance des débuts où le héros affrontait ses démons, notamment ceux liés à son rapport au sexe et aux autres.

Cependant, on ne peut pas dire que Jacqueline Carey a perdu son talent pour raconter de bonnes histoires. Elle a toujours ce sens du rythme qui rend tout ce qu'elle écrit passionnant. Ainsi malgré une certaine lenteur, j'ai adoré ces débuts entêtant, puis malgré un certain manque de profondeur, j'ai aimé l'aventure et la tension portée par la suite des aventures de notre héros désormais jeune adulte. Tout est fait pour nous accrocher, de sa lutte intime aux combats contre les assassins à ses trousses, jusqu'au terrible siège auquel il va participer. Les rebondissements et scènes d'action ne manquent pas.

L'autrice n'a pas non plus perdu son talent pour écrire des personnages intéressants. Ceux-ci connaissent une sacrée cure de jouvence, puisqu'on redémarre ce cycle avec des adolescents voire des enfants. J'ai beaucoup aimé la relation presque de frère-soeur entre Imriel et Alais la fille cadette de la reine. J'ai été amusée et glacée par sa rencontre avec ses cousins du côté de sa mère biologique. J'ai été emballée par les amis de coeur qu'il s'est faits qu'ils soient prince ou simples domestiques. Il y avait à chaque fois de bonnes dynamiques entre eux et notre héros. En revanche, la romance annoncée me fait déjà lever les yeux au ciel tant je la trouve facile, prévisible, caricaturale et bien moins forte que celle de Phèdre... Je suis un peu déçue de ce côté-là.

Reste une intrigue à nouveau basée sur un mélange de politique, d'intrigue, de sexe et de religion, qui est toujours un mélange que je trouve fort séduisant ici. J'aime retrouver les phases complexes d'échanges entre les différentes familles et les différent(e)s pays / villes. J'aime la plongée toujours aussi sombre dans les pensées torturées des héros, leurs luttes contre leur moi intérieur, contre leurs désirs. Imriel est un beau compris entre la foi de son père adoptif et le stupre de sa mère. Ainsi le rajeunissement de l'intrigue a ses bons et ses mauvais côtés et tout reste encore à définir tant ce premier tome était essentiellement une introduction des nouvelles intrigues, des nouvelles menaces et des nouveaux développements possibles. Affaire à suivre très vite...
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Généralement, j'essaie de laisser un peu de temps entre chaque tome d'une même saga (ou d'un même univers), mais pour celui-ci, je n'ai pas pu m'y résoudre. Alors dès que j'ai eu terminé la trilogie Kushiel, je me suis plongée dans sa compagnonne Imriel. Et si j'ai trouvé cette seconde peut-être un brin moins bonne, cela reste un coup de coeur et je l'ai donc adoré. (Ne lisez pas cette chronique si vous n'avez pas lu la saga Kushiel.)

Alors que la première trilogie était racontée par Phèdre, celle-ci est narrée par Imriel, le fils de Melisande qui est à présent le fils adoptif de Phèdre et Joscelin. de sang royal, il est aussi et surtout un héritier de Kushiel comme sa mère biologique. Dans ce livre, on apprend à le connaître tandis que lui-même se découvre en tant que jeune homme, prince de Terre d'Ange et enfant du Dieu de la punition et de la souffrance. le lecteur suit l'évolution du jeune garçon qui grandit au sein de sa famille adoptive tout en faisant connaissance avec sa famille du sang. Mais dans sa quête de découverte, il ne se fera pas que des amis, au contraire. Certains veulent toujours sa tête à cause de Melisande et il faudra qu'il survive tout en apprenant à vivre.

Ce premier tome serait presque introductif si on ne connaissait pas déjà l'histoire de base et tous ses personnages. Mais d'une certaine façon, il l'est car il nous permet de découvrir Imriel, l'enfant si attachant qui nous avait été présenté dans Kushiel. Comme il est encore adolescent quand le livre commence, on se retrouve face à un récit assez différent de la saga initiale. le personnage est jeune et même s'il va avancer petit à petit vers divers ennuis (et donc de l'action), la première partie du livre se concentre sur son passage à l'âge adulte et la découverte de ses désirs d'homme et d'héritier de Kushiel. En ce point, j'ai trouvé ce tome moins passionnant que les autres. Mais c'est le seul défaut à mon sens et ce n'en est pas vraiment un puisque je ne me suis pas ennuyée.
Par ailleurs, plusieurs éléments positifs qu'on avait dans Kushiel se retrouvent dans Imriel. Pour commencer, l'auteure aborde encore une fois de vraies sujets sous couverts de fiction. Ici, le principal thème reste la découverte de la sexualité. Jacqueline Carey offre d'ailleurs aux lecteurs un côté plus graphique et peut-être plus sauvage. Si l'aspect sexuel a toujours été présent et a toujours eu une place très importante dans la série, je le trouvais plutôt discret et léger dans Kushiel alors que dans Imriel, les descriptions correspondent à leur narrateur, elles sont plus animales, plus fougueuses. Cela rejoint mon précédent point où j'explique en quoi ce volet est différents des trois autres. Je pense que certains fans auront un peu de mal à cause de ça mais à mon avis ça ira mieux avec les suivants car, déjà, la fin de celui-ci contient plus d'action et moins d'ébats. On sort de l'aspect psychologique de l'enfant (très intéressant, il faut le dire) pour entrer dans de l'action de l'adulte.

Ce qui ne change pas c'est l'univers incroyable imaginé par l'auteure. Quel plaisir de vivre cette aventure extraordinaire avec des personnages si fantastiques. Je suis très fan d'Imriel, j'aime sa sagesse qui se mêle à sa candeur d'enfant et aux souffrances vécues, j'aime son côté vrai, l'héritage de Kushiel qui le marque… c'est un personnage si intéressant. Et j'aime sa relation avec Joscelin et Phèdre même si j'avais hâte de le voir devenir un homme ! Phèdre et Joscelin, justement. Je suis toujours très éprise d'eux et les voir en parents me ravit. J'aimerais plus de moment avec eux mais c'est l'histoire d'Imriel alors je comprends qu'ils prennent moins de place. Et puis, le voir grandir et évoluer est un régal.
Il y a aussi tous les nouveaux personnages. Mavros est un de mes préférés. J'ai adoré découvrir la maison Shahrizai et j'ai hâte d'en savoir plus sur eux. Autant je n'ai jamais aimé Melisande, autant son clan m'attire beaucoup. Il y a aussi Eamonn, qui me fait parfois penser à Joscelin pour son côté guerrier et sa bonté, puis Lucius, et enfin, j'ai aimé Maslin. C'est un personnage fascinant que j'ai hâte de voir exploiter. Tellement de beau monde !

Pour résumer, ce premier tome est assez différent de la saga initiale tout en gardant le charme de la série. La palette de personnages est toujours splendide et si j'ai trouvé le rythme un peu moins soutenu que pour la trilogie de base, cela reste un coup de coeur et j'ai hâte de lire la suite.
Lien : http://plumebleuee.com/2017/..
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En Résumé : Un premier tome qui part sur des bases solides pour une nouvelle trilogie dans l'univers de Kushiel. Un passage à la vie adulte qui tient bien la route, captivant dans un univers toujours aussi faste et accrocheur avec des personnages attachants et denses qu'on a du mal à laisser une fois la dernière page tournée.

Chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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J'avais grandement apprécié la trilogie initiale de l'auteur (Kushiel). Je trouvais qu'elle alliait habilement religion, mythologie, moeurs, complots politiques et aventures. C'est en pensant retrouver tous ces ingrédients que je me suis lancée dans le premier tome de la deuxième trilogie, cette fois-ci consacrée à Imriel.
Tout commence lentement, l'auteur prenant le temps d'exposer les pensées et sentiments d'Imriel, alors jeune adolescent traumatisé et dépassé par son statut au sein de la cour royale. J'ai beaucoup aimé ce début et il me fut très facile de replonger dans l'univers complexe de l'auteur. Cependant, une fois Imriel ayant atteint l'âge d'homme (18 ans) et la lectrice que j'étais, la moitié du roman, j'ai commencé à trouver le temps long et surtout j'étais déçue de constater que tout ce qui faisait le sel de la première trilogie (complot et intrigues politiques entremêlés d'aventures), n'était toujours pas au programme. Alors,oui, au bout d'un moment, Imriel entreprend un voyage initiatique pour se trouver en tant qu'individu. L'auteur en profite donc pour intégrer les ingrédients cités plus haut. Mais cette fois-ci, la recette n'a pas fonctionné pour moi. Je n'arrivais pas à m'intéresser aux événements décrits et, surtout, je les ai trouvés mal amenés. Ainsi, les 200 dernières pages voient Imriel se retrouver au beau milieu d'un coup d'état. Mais voilà, celui-ci n'a pas l'ampleur de ceux décrits dans Kushiel, car il ne concernait qu'une province très secondaire n'ayant aucun lien avec la terre natale du héros. D'où mon impression d'une intrigue politique uniquement créée pour permettre au héros de prouver son héroïsme, de gagner le respect général et surtout de rehausser l'estime qu'il a de lui-même, pour qu'il puisse évoluer et passer à autre chose.
Ce fut donc une lecture très mitigée et très bavarde malgré un début prometteur. J'ai eu du mal à me passionner et surtout à croire à l'enchaînement des évènements créés par l'auteur qui ne m'ont parus inventés que pour servir l'évolution du personnage d'Imriel. de plus, mis à part cela, il ne se passe rien dans ce premier tome, que des pistes amorcées qui ne sont pas exploitées dans ce tome
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Je n'ai pas lu la première saga relatant les aventures de Phèdre, Joscelin et Imriel mais, trouvant dans le livre de nombreux résumés des événements passés, cela ne m'a pas trop posé problème.

Personnellement, je ne suis pas fan mais, cela vient sûrement du fait que je ne connais pas la saga précédente et que cette relecture m'a demandé une telle attention, que je me suis focalisée sur les erreurs dans le texte plus que le récit.
Bon pour en revenir au récit, je le diviserai en 3 parties : l'enfance d'Imriel (là j'ai détesté, désolé... c'était sombre, sinistre... les faits de son passé sont tellement horrible, que j'avais parfois du mal à continuer... m'obligeant même à faire des pauses )... sa vie d'étudiant à Tiberium (là j'ai un peu plus accroché même si parfois je m'ennuyai...) et la troisième partie, à Lucca où là j'ai adoré ! Dans cette troisième partie, il y a de l'action, du suspens... bref, cela apportait une note de fraîcheur nécessaire au récit
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