Calendar Girl, tome 12 : Décembre

Bon voilà j'ai relevé mon défi : j'ai lu une série New Romance. le problème est que je ne suis pas sûre d'avoir vraiment compris le principe de ce "genre" nouveau... ni l'intérêt d'ailleurs ! Si je résume mon ressenti : les 6 premiers volumes sont une compilation de scene de sexe crues et vulgaires avec une héroïne qui est une adolescente attardée certes libérée mais tout de même sans culture sur son propre pays, addict au fric et au sexe, ... pour moi elle n'a rien d'attachant à part dans son rôle de grande-soeur; c'est aussi une éloge du système "escort girl" qui est quand même de la prostitution même si l'escort est consentante : on sent le métier facile pour la nana libérée qui veut gagner de l'argent vite et qui ne tombe que sur des clients idéaux; même la gestion de la tentative de viol est peu crédible; bravo aussi pour le placement de produits Aubade notamment; je doute qu'une telle héroïne soit inspirante pour quiconque ! les lettres de fin sont ridicules et le style ne correspond en rien à ce qu'est l'héroïne le reste du volume !
A partir du volume 6 ou 7, on a l'impression qu'on a changé d'auteure ou qu'elle s'est fait taper sur les doigts en mode "bon il faudrait une histoire quand même". Donc les scenes de sexe -bien que toujours inutilement crues et forcément extraordinaires- passent au second plan derrière la vie personnelle de l'héroïne qui se découvre un héritage, une famille, construit un couple, change de "carrière" ... là on arrive au conte de fée moderne : prévisible, cousu de fils blancs, ... avec en tome 12 une fin happy end sirupeuse à l'écoeurement.
bref en 12 volumes, on oscille entre érotisme, fleur bleue des téléfilms de l'après-midi en semaine et scènes et dialogues dignes des téléréalités les plus grotesques (héros vides, superficiels, vulgaires et primaires dans tous les domaines).
Je ne sais pas si cette série est l'archétype de ce genre, mais bon j'ai essayé et voilà le verdict : adieu la new romance ! Au moins, ça se lit vite !