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Critique de hervethro


C'est une grosse nouvelle, à peine 140 pages avec des renvois de chapitres très courts. Bref, un en-cas, un toast, un amuse-gueule à grignoter entre deux stations de métro ou dans les embouteillages (c'est encore mieux que de s'envoyer des textos, non?). Pas étonnant que Amélie Nothomb en fasse l'éloge, l'auteure Belge étant habituée à ce format court et concentré.
Toute la force de Carlier est de jouer sur et avec les mots. C'est un plaisir à chaque page. Non! A chaque phrase, plutôt. Des phrases aussi courtes que peut l'être le roman d'ailleurs. Des mots qui cinglent et font mouche. Une sculpture fine et bien ciselée. Rien ne dépasse. Pas un seul coup d'épée dans l'eau. Rien à retrancher.
Le pitch? Rien de plus simple. Un hôtel. Un homme. Une femme. Un réceptionniste. Chacun va raconter à tour de rôle l'événement : un meurtre a lieu dans le palace parisien.
N'allez pas chercher un polar là où il n'y en a pas. de toute façon, on connait le meurtrier très vite. Aucun coup du sort, pas de rebondissement. Non, vous n'y êtes pas. Tout n'est sujet qu'à prétexte. le réel motif du livre, ce sont les mots justement. Une histoire banale racontée avec justesse et un brin d'humour. Deux vies qui s'entrechoquent comme cela arrive tous les jours. Donnez n'importe quel sujet commun à Carlier et il vous en sortira un récit passionnant où les personnages existent en quelques traits, juste une poignée de phrases bien nettes, au contraste saisissant.
C'est rafraichissant comme un sorbet. du reste, je vais prendre exemple sur l'auteur et faire court à mon tour. Fin.
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