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Citations sur Le signal (56)

C’était sa vie, chevaucher deux heures depuis un ranch qui était lui-même à une heure de la ville, tout en sachant qu’il y avait encore des heures d’inconnu devant lui. Les corniches de la vallée suivante se détachaient clairement et palpitaient dans l’air clair de l’été. Il y était allé une ou deux fois, peut-être ; il se rappelait une dépression avec deux creux pleins d’eau entourés de joncs au pied d’une colline de granit, mais la terre était vierge et, comme tant de choses à cette altitude, elle attendait encore. On lui avait dit qu’il ne restait plus que quelques endroits dans le pays où une personne pouvait encore s’éloigner à huit kilomètres de la route, et, pour lui, cela restait la pire nouvelle qu’il ait jamais entendue.
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Un ruisselet qu'il pût franchir coulait au centre de l'endroit et Mack vit, en grimpant, où le groupe avait traversé et retraversé le joli cours d'eau. Il aimait les endroits perdus comme celui-ci, les surprises exclusives auxquelles n'avaient pas eu droit plus d'une dizaine de pionniers ; il y avait des milliers de recoins isolés dans la nature sauvage et ils le remplissaient toujours d'espoir. Jusqu'à aujourd'hui. Le goulet du canyon et les parois rocheuses en gradins prirent de la hauteur, la bande de ciel matinal bleu pâle se réduisit à une balafre au-dessus de sa tête.
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[...] On lui avait dit qu'il ne restait plus que quelques endroits dans le pays où une personne pouvait encore s'éloigner à huit kilomètres de la route, et, pour lui, cela restait la pire nouvelle qu'il ait jamais entendue.
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Le jour s'était évanoui dans les nuées du crépuscule, et la surface du lac ressemblait à des myriades de pièces scintillant dans la brise.
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Pendant un moment, le monde ne fut plus que roc et ciel fouettés par le vent. C'était l'endroit où la terre finissait et où commençait le ciel.
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Le soleil était maintenant à son zénith. Mack et Vonnie, à trois mètres l'un de l'autre montaient le long de la piste, le soleil leur chauffant la nuque. Elle s'arrêta lorsqu'ils arrivèrent au bord du vallon rocailleux entre les deux montagnes verdoyantes. Le sentier muletier louvoyait sur un kilomètre et demi de talus éboulé, une ligne blanche dessinée sur la roche grise, ponctuée par des empreintes de fers à cheval qui dataient d'innombrables années. Le vent soufflait maintenant du nord, de plein fouet, s'engouffrant dans la moindre brèche.
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Elle viendrait ou elle ne viendrait pas, mais il accomplirait quand même sa mission. Il le dit à haute voix :
- Qu’elle vienne ou non, toi, tu y vas quand même.
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Mack n'avait pas peur. Il avait déjà été mal à l'aise et soucieux et effrayé et épuisé et presque anéanti, il connaissait ces sensations, mais il avait maintenant sa propre manière de faire d'abord une chose, puis une autre, et cela le préservait de la débâcle. Si elle avait quitté Jackson avant quatre heures de l'après-midi, elle n'allait pas tarder à arriver. Si elle n'avait pas quitté Jackson ... eh bien, tant pis.
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C’était sa vie, chevaucher deux heures depuis un ranch qui était lui-même à une heure de la ville, tout en sachant qu’il y avait encore des heures d’inconnu devant lui. Les corniches de la vallée suivante se détachaient clairement et palpitaient dans l’air clair de l’été. Il y était allé une ou deux fois, peut-être ; il se rappelait une dépression avec deux creux pleins d’eau entourés de joncs au pied d’une colline de granit, mais la terre était vierge et, comme tant de choses à cette altitude, elle attendait encore. On lui avait dit qu’il ne restait plus que quelques endroits dans le pays où une personne pouvait encore s’éloigner à huit kilomètres de la route, et, pour lui, cela restait la pire nouvelle qu’il ait jamais entendue.
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La montagne était grandiose ici, si colossale qu'un homme ne pouvait l'appréhender, sauf à se laisser dominer, inscrire dans la réalité et le temps, le silence et l'humilité à la manière dont une prière pouvait vous toucher au coeur, pas toujours, parfois seulement.
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