Citations sur Letizia R. Bonaparte, la mère de toutes les douleurs (13)
Sire, en public je vous traite avec tout le respect possible car je suis votre sujette, mais en particulier je suis votre mère et vous êtes mon fils. Aussi, quand vous dites je veux, moi je réponds je ne veux pas !
Ces messieurs semblent choqués de ma témérité ou de mon inconscience. Les hommes sont ainsi faits, notre faiblesse les rassure quant à leur virilité. Une femme qui prend en main son destin les impressionne et les déstabilise.
Il faut vivre selon sa condition. Quand on n'est plus roi, il est ridicule de chercher à l'être; il suffit d'être homme de mérite. Les bagues ornent les doigts, si elles viennent à tomber les doigts restent toujours.
j'aimais choquer mes visiteurs, du temps de ma splendeur, quand ils venaient faire leur cour en mon hôtel particulier et qu'ils se montraient trop obséquieux, en leur disant que personne n'avait giflé autant de rois et de reines que moi !
Les haines fratricides sont les plus tragiques : elles ne connaissent aucun pardon, aucune compassion.
Tomber n'est rien quand on finit avec noblesse. Tomber est tout quand on finit avec lâcheté.
Les hommes sont ainsi faits, notre faiblesse les rassure quant à leur virilité.
Les peuples sont souvent victimes des aléas de l'histoire.
La jalousie et la médisance sont l'envers de la réussite
Qui se souvient, en cette année 1830, des 18 et 19 brumaire ? Les journalistes, les écrivains ? Comme ce François René de Chateaubriand que mon fils avait remarqué en son temps et nommé secrétaire d'ambassade à Rome auprès du cardinal Fesch. Lui n'a pas oublié ! Il s'est opposé à l'Empereur mais a écrit de si belles phrases sur sa mort ! N'a-t-il pas rédigé cette épitaphe sublime que mon frère Joseph m'a lue récemment : "Le 5 mai 1821, à six heures moins onze du matin, au milieu des vents, de la pluie et du fracas des flots, Bonaparte rendit à Dieu le plus puissant souffle de vie qui jamais anima l'argile humaine." ?