Nous autres, par ici, on aime le thé fort. Les gars qui connaissent ça disent que le thé est à leur goût quand il est assez fort pour porter une hache.
La franchise a toujours été de rigueur chez moi, sauf peut-être dans les milieux d’artistes et de critiques.
On dirait qu’il veut vous faire comprendre qu’il y a pas rien qu’en France qu’il peut y avoir des beaux moments dans la vie.
La Mauricie, c’est moi qui l’ai baptisée, et croyez-moi, je n’ai pas songé un seul instant au Premier ministre en le faisant ! Non, la Mauricie doit son nom à la rivière. Elle est plus grande que le fleuve le plus imposant de par chez vous ! N’oubliez jamais ça dans vos prières ! La preuve ? On ne dit jamais la Saint-Maurice, mais bien le Saint-Maurice. Comme pour un fleuve !
Aux yeux des Français devenus canadiens dans le Nouveau Monde, les Français de France étaient des gens de petite taille, empêtrés de gestes, le béret sur la tête et qui continuaient de parler pendant que l’on répondait à ce qu’ils venaient d’énoncer. En tout cas, il ne manquait que la baguette sous le bras à celui qui débarquait ce soir-là à Montréal pour incarner en tous points l’image que l’on se faisait de ses compatriotes dans le Nouveau Monde.
« Ça nous coûte une fortune, cette affaire-là ! Un vrai panier percé ! »