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Critique de Witchblade


Je ne sais pas pour quelles raisons j'ai attendu aussi longtemps pour lire ce roman et pour enfin découvrir le style très agréable de Gail Carriger mais grâce à la critique récente de Yunali, il est remonté du fond de ma PAL. J'ai tout simplement adoré ce premier tome et il me tarde de pouvoir en lire la suite.

Dès les premières pages, j'ai apprécié le personnage créé ; Sophronia, une jeune fille un peu rebelle en ces débuts du 19ème siècle en Angleterre où le corset et les bonnes manières sont de rigueur pour une jeune femme. Elle est, bien entendu, bien loin de ça, préférant monter aux arbres ou dans les montes-plats pour écouter aux portes, ou encore démonter tout ce qui attise sa curiosité. Sa mère décide donc de l'envoyer dans un pensionnat pour jeunes filles pour y parfaire son éducation. Sophronia va vite découvrir que ce pensionnat est bien différent de celui auquel elle s'attendait. Elle va y apprendre les bonnes manières dues à sa condition sociale et bien d'autres choses encore, plus liées à des techniques d'espionnage qu'à des histoires de mises en plis, quoique... Malgré l'intéressante personnalité de Sophronia et la particularité de ce pensionnat, l'auteur nous tient en haleine par une petite enquête policière où Sophronia essaye de démêler le vrai du faux tout en suivant les cours délivrés par des professeurs atypiques et de mettre un peu plus de piquant dans leur temps libre en se faisant de nouveaux amis en plus de ses collègues de chambrée.

Malgré quelques coquilles laissées par Orbit (dont une erreur entre 2 verbes, « chercher » pour « trouver »), l'écriture et le style de l'auteur sont très agréables. Elle a créé un personnage comme je les aime, qui a du peps à revendre, curieuse et inventive, et surtout qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et n'ayant pas la langue dans sa poche, malgré les bonnes manières qu'elle est sensée apprendre. le pensionnat inventé est très intéressant et semble receler encore bien des surprises. L'auteur nous distille donc son monde à petites doses au gré des vagabondages et découvertes de Sophronia. Un monde que j'ai hâte de découvrir un peu plus surtout en continuant à suivre les aventures et enquêtes de Sophronia.

Comme vous l'aurez compris, le coup de coeur a été au rendez-vous pour ce roman grâce à Sophronia et à son caractère hors norme au sein de la bonne bourgeoisie anglaise du début du 19ème siècle. Elle me donne ainsi envie de rencontrer sous peu sa grande soeur, Alexia Tarabotti. Si vous aimez le mélange policier et steampunk sur fond de bonnes manières en Angleterre en compagnie d'une jeune fille rebelle et effrontée, je vous conseille donc de découvrir ce roman à l'écriture si agréable et remplie de si bonnes surprises. Pour ma part, dès que je finis quelques séries en cours, j'enchaîne avec celle-ci et sa grande soeur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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