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Critique de Zora-la-Rousse


À peine avais-je posé le chuchoteur sur le bras du fauteuil que je me suis saisie du tome 2 de la quadrilogie Mila Vasquez, L'écorchée. J'ai ainsi retrouvé mon étrange mais attachante enquêtrice, affectée à présent au département des Limbes, le service des personnes disparues.

Sept ans ont passés depuis l'affaire du chuchoteur et Mila a dû trouver moyen de s'adapter à sa nouvelle vie : l'arrivée de sa fille, tout en tentant de vivre avec son handicap qui l'empêche de ressentir ou d'exprimer des émotions, et luttant activement pour stopper ses envies morbides de scarification.
Mais il était dit que l'obscurité reviendrait la chercher, et c'est par l'entremise de Boris, un ancien collègue, qu'une nouvelle affaire se présente à elle. Un des disparus connus de sa section de recherche est réapparu pour tuer une famille entière dans leur maison. Puis d'autres disparus reviennent à leur tour et deviennent assassins, par vengeance ou par esprit de justice. Peu importe leurs motivations, il faut arrêter cette nouvelle vague de meurtres et Mila ne peut s'y soustraire.
Un concours de circonstances va placer sur sa route un nouveau soutien, un policier particulièrement doué en matière d'interrogatoires mais considéré comme un paria par ses collègues suite à une affaire obscure. Simon Berish, aidé de son chien Hitch, va ainsi tenter d'apporter son aide et sa science, notamment en matière d'anthropologie, à notre enquêtrice, plus que jamais borderline…

Il n'est jamais aisé de donner une suite à un best-seller, mais il faut reconnaître que Donato Carrisi s'en sort plutôt bien. J'ai retrouvé dans ce second opus des similarités avec le premier, dans la construction et dans l'écriture évidemment, mais également avec la plupart des protagonistes qui m'étaient déjà connus. Au-delà, le personnage de Mila s'étoffe et, malgré encore quelques invraisemblances, devient plus humaine et, quelque part, plausible. Mon coup de coeur ira cependant à l'inspecteur Berish, que j'espère bien retrouver sur le tome suivant ; moins torturé que Mila mais gérant cependant lui aussi ses propres fêlures, il apporte une sensibilité, une profondeur et une lucidité qui me manquait depuis G.Gavila.
Il me fallait bien tout ça pour contrebalancer la noirceur du livre, vraiment très noir, et équilibrer un scénario parfois trop virevoltant. Beaucoup de suspense, énormément de rebondissements : peu m'importe à vrai dire que ce soit presque two much, je me laisse emporter et me dis : vivement la suite !
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