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Critique de LeTNKdesbois
Attention attention. Les passagers du vol pageturner LC2022 en direction de la Toungouska sont priés d'attacher leur ceinture, car croyez-moi, là où nous allons, peu de romans vous y auront menés !
- Vous aimez l'action ? Vous serez servis !
- Vous aimez les personnages bien construits sans que jamais leur construction ne ralentisse le rythme du récit ? C'est au programme.
- Vous aimez les dialogues truculents que Michel Audiard en personne ne renierait pas ? Là encore, c'est au menu.
- Vous hésitez entre Indiana Jones et Les tontons flingueurs ? Filez en Toungouska !
- Vous voulez vous prendre un shoot d'adrénaline qui vous donne vraiment l'impression de vivre ce que vivent nos deux apprentis survivalistes, là aussi, le frisson est garanti.
Une aventure mouvementée, bref tout, mais alors absolument tout est là pour littéralement souder ce roman à vos doigts jusqu'au point final.
L'histoire ? Elsa et Ludovic, éminents chercheurs, hésitent à se lancer dans l'aventure de leur vie : avoir un enfant.
Alors pour être sûrs d'être prêts pour cette épreuve, ils décident de tester leur couple en participant conjointement à une expédition scientifique en Sibérie, à la recherche de restes du célèbre astéroïde qui s'est écrasé dans la région de la Toungouska, en 1908.
Sauf que rien ne va se passer comme prévu. Vraiment pas.
Sur le chemin, ils vont être témoins du crash d'un avion qui n'a rien d'accidentel, qui de plus transportait une cargaison des plus intéressantes. À partir de là, ils deviennent ceux qui en savent de trop. Elsa et Ludovic ont-ils seulement une chance de sauver leur peau ? À quel prix ? Que la chasse commence, avec une seule règle : survivre quoi qu'il en coûte, dans un no man's land hostile où l'on n'a pas besoin d'un permis de tuer...
À partir de là, Inutile de se lancer dans de longues analyses : une montre suffit. Quand on se dit "tiens, je vais lire cinq minutes" et que trois heures après on est encore à tourner frénétiquement les pages pour savoir la suite sinon on n'en dormira pas, c'est qu'on est face à ce pur pageturner qu'est ce Toungouska ! Il faut dire que tout est là pour nous faire apprécier le voyage : des protagonistes bien construits, que l'on voit vivre - ou plutôt tenter de survivre ! - devant soi, aux dialogues efficaces, vivants, le tout au service d'un scénario cauchemardesque qu'Hollywood ne renierait pas. Que demande le peuple ? Des romans comme celui-là !
Tout est là pour faire fonctionner le récit, jusqu'à l'ironie dans la description de certaines situations, portée par des comparaisons pas piquées des hannetons, telles "l'oeil plus mauvais qu'un Mike Tyson voyant passer une oreille à portée de dents.", "J'imaginais avoir l'air plus abattu qu'un supporter du PSG après une nouvelle élimination en coupe d'Europe.", "Iourlov me dévisagea d'un air ahuri. le même que l'on vous sert quand vous pronostiquez que Nadal perdra au premier tour de Roland-Garros. Ou que la France va gagner l'Eurovision...". Ces dernières créent un sentiment de complicité qui scotche littéralement le lecteur à ce roman.
Sinon je note l'usage très réussi de principes de rédaction scénaristiques venus du cinéma comme l'idée de faire précéder les différents chapitres par un cartouche présentant le lieu et la date de l'action, ou la présence de pensées marquées par l'italique : l'auteur emploie là une technique narrative inspirée de récentes découvertes en neurosciences, ce qui rend ce style très organique et renforce encore l'adhésion du lecteur.
Un potentiel bestseller ! Foncez !
- Vous aimez l'action ? Vous serez servis !
- Vous aimez les personnages bien construits sans que jamais leur construction ne ralentisse le rythme du récit ? C'est au programme.
- Vous aimez les dialogues truculents que Michel Audiard en personne ne renierait pas ? Là encore, c'est au menu.
- Vous hésitez entre Indiana Jones et Les tontons flingueurs ? Filez en Toungouska !
- Vous voulez vous prendre un shoot d'adrénaline qui vous donne vraiment l'impression de vivre ce que vivent nos deux apprentis survivalistes, là aussi, le frisson est garanti.
Une aventure mouvementée, bref tout, mais alors absolument tout est là pour littéralement souder ce roman à vos doigts jusqu'au point final.
L'histoire ? Elsa et Ludovic, éminents chercheurs, hésitent à se lancer dans l'aventure de leur vie : avoir un enfant.
Alors pour être sûrs d'être prêts pour cette épreuve, ils décident de tester leur couple en participant conjointement à une expédition scientifique en Sibérie, à la recherche de restes du célèbre astéroïde qui s'est écrasé dans la région de la Toungouska, en 1908.
Sauf que rien ne va se passer comme prévu. Vraiment pas.
Sur le chemin, ils vont être témoins du crash d'un avion qui n'a rien d'accidentel, qui de plus transportait une cargaison des plus intéressantes. À partir de là, ils deviennent ceux qui en savent de trop. Elsa et Ludovic ont-ils seulement une chance de sauver leur peau ? À quel prix ? Que la chasse commence, avec une seule règle : survivre quoi qu'il en coûte, dans un no man's land hostile où l'on n'a pas besoin d'un permis de tuer...
À partir de là, Inutile de se lancer dans de longues analyses : une montre suffit. Quand on se dit "tiens, je vais lire cinq minutes" et que trois heures après on est encore à tourner frénétiquement les pages pour savoir la suite sinon on n'en dormira pas, c'est qu'on est face à ce pur pageturner qu'est ce Toungouska ! Il faut dire que tout est là pour nous faire apprécier le voyage : des protagonistes bien construits, que l'on voit vivre - ou plutôt tenter de survivre ! - devant soi, aux dialogues efficaces, vivants, le tout au service d'un scénario cauchemardesque qu'Hollywood ne renierait pas. Que demande le peuple ? Des romans comme celui-là !
Tout est là pour faire fonctionner le récit, jusqu'à l'ironie dans la description de certaines situations, portée par des comparaisons pas piquées des hannetons, telles "l'oeil plus mauvais qu'un Mike Tyson voyant passer une oreille à portée de dents.", "J'imaginais avoir l'air plus abattu qu'un supporter du PSG après une nouvelle élimination en coupe d'Europe.", "Iourlov me dévisagea d'un air ahuri. le même que l'on vous sert quand vous pronostiquez que Nadal perdra au premier tour de Roland-Garros. Ou que la France va gagner l'Eurovision...". Ces dernières créent un sentiment de complicité qui scotche littéralement le lecteur à ce roman.
Sinon je note l'usage très réussi de principes de rédaction scénaristiques venus du cinéma comme l'idée de faire précéder les différents chapitres par un cartouche présentant le lieu et la date de l'action, ou la présence de pensées marquées par l'italique : l'auteur emploie là une technique narrative inspirée de récentes découvertes en neurosciences, ce qui rend ce style très organique et renforce encore l'adhésion du lecteur.
Un potentiel bestseller ! Foncez !
