Une relation saine demande que vous demeurez indépendante, que vous gardiez du respect pour vous-même et, surtout, que vous sachiez reconnaitre et remplir vos besoins, en d'autres mots, que vous sachiez vous aimer.
Aimez-vous assez pour ne plus l'aimer trop.
En évitant la relation, en refusant l’amour que la femme lui porte, et éventuellement en prenant la fuite, le phobique de l’engagement soulage enfin sur mon anxiété. La priorité de cet homme inquiet étant de sauver sa peau, il lui faut abandonner la relation et, bien sûr la femme qu’il aime.
Au début, il suscite une telle sécurité que la femme ne remarque pas les indices du problème. Plus tard, lorsque la femme est résolument engagée, le comportement de l’homme devient si contradictoire et inattendu quelle excuse ou rationalise les symptômes qui se dévoilent.
Il doit être évident pour lui comme pour vous, que votre vie ne dépend pas de la sienne.
Jamais on ne peut faire l'ouvrage des autres à leur place.
Il est l’amoureux le plus tendre au monde. Personne ne prends mieux soin de vous et ne vous comprend si bien… Du moins jusqu’à ce qu’il vous rejette ! Sa spécialité, c’est le couple séduction–rejet, qui constitue la manifestation du syndrome assiduité–panique.
Les phobiques prennent rarement la fuite lorsque la relation ne fonctionne pas. Ils n’abandonnent leur compagne que lorsque tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, ce qui semble jeter un défi au bon sens.
Cet homme n’a pas peur de l’amour mais de ce que l’amour représente ; il n’a pas peur de vous, mais de ce que vous représentez. Cet homme a peur d’un mot, le mot toujours.
L’homme habité d’une telle Phobie est un être perturbé et perturbant. Les femmes décrivent généralement comme un individu à double personnalité. C’est d’ailleurs exact, car il doit lutter contre les démons qui le mènent. D’un côté il éprouve un impérieux désir de s’engager et, de l’autre lorsque cela arrive, il se trouve soudainement possédé par une réaction de fuite.