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Critique de polarjazz


La littérature historique n'est pas une littérature que je pratique. Je préfère les romans contemporains. L'histoire peut en être présente mais il est un simple fil conducteur qui intervient dans le récit actuel. « Maharajah » de M.J. Carter se déroule dans l'Inde du XIXème siècle. L'auteur nous guide à travers le pays à la recherche de l'écrivain Xavier Mountstuart. Nous suivons nos deux héros, William Avery, un jeune officier de la Compagnie britannique des Indes orientales et Jeremiah Blake, un ancien agent spécial de cette compagnie. Les évènements se déroulent en 1837 et 1838.
William Avery est à Calcutta avec sa moiteur et ses maladies endémiques telles que le choléra. Il est envoyé avec son ami Frank MacPherson dans la ville noire, un quartier indigène afin de remettre un courrier du bureau du gouverneur général à Jeremiah Blake. Cette rencontre lance l'action. Entre William et Jeremiah, l'hostilité est manifeste ce qui va compliquer leurs relations futures.
Après quelques digressions, une soirée mondaine où nous faisons la connaissance de mademoiselle Larkbridge, une belle jeune femme dont William tombe amoureux et l'assassinat de MacPherson, pour dettes de jeu, les deux hommes quittent Calcutta et suivent la Grand Trunk Road jusqu'à Bénarès puis vers l'ouest sur la route de Punvadi jusqu'à Jabalpour où a été vu pour la dernière fois Mountstuart. Dans cette ville se trouve le siège du département du thuggisme. Ils sont accompagnés par trois indigènes. Les péripéties débutent la veille de l'arrivée à Jabalpour soit les pages 130 et suivantes. le groupe est attaqué par des dacoït, des bandits de grand chemin. L'un des indigènes est tué et William Avery blessé. Sa convalescence permet de rencontrer William Sleeman qui a bien existé. Il est entré dans l'histoire à la faveur de sa compagne contre les thugs, une sorte de secte criminelle qui pratique des meurtres rituels et adore Kali, déesse de la destruction, de la transformation et de la préservation. le roman s'appuie sur cette secte et sur la nuisance et la corruption de la Compagnie britannique des Indes orientales qui se conduit comme un despote et un affairiste. Pour asseoir son pouvoir mégalomane, elle ment, elle assassine.
A mon avis, c'est un roman épique plus qu'un thriller historique que je vais oublier très vite.
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