En Angleterre, les mœurs en usage dans la haute société ne laissaient aux maris que deux possibilités. Soit ils regardaient d’un œil indifférent l’infidélité de leurs épouses, soit ils acceptaient qu’elles aient un amant occasionnel, mais à condition de montrer une discrétion totale. Quand les frasques de leur femme devenaient trop voyantes, et que le scandale menaçait, ils estimaient qu’il était temps de les envoyer passer quelque temps à la campagne ; ainsi ils évitaient d’être la risée de leurs clubs – le plus grand déshonneur à leurs yeux.
La plus adorable, la plus séduisante, la plus envoûtante fille de pasteur que la terre ait jamais portée, chérie. D’ailleurs, quand la bonne société de notre cher pays vous connaîtra, je suis certain que la mode se répandra comme une traînée de poudre. Tous nos jeunes aristocrates ne rêveront que d’épouser une fille de pasteur !
Nous avons besoin d’une bonne nuit de sommeil. Surtout nous, les femmes, qui avons besoin de veiller à notre beauté…
— Le monde est ainsi fait, chérie. Certains se montrent trop cupides…
— Et d’autres trop généreux.
C’est de la table des riches que tombent les meilleures miettes !